C'est "le syndrome des rescapés et autre re-pêchés issus des minorités noires et maghrébines" : chez eux, la nécessité absolue de la négation de leur propre identité à la fois historique et culturelle et ce afin de prétendre à une vie sociale et professionnelle qui n'aura alors rien à envier matériellement ni au sort injuste et cruel des minorités discriminées ni à la classe supérieure de la caste politico-médiatique : ils auront droit de vivre dans les mêmes quartiers que cette dernière, de porter les mêmes vêtements tout en étant autorisés à s'asseoir à la même table lors des dîners en ville.
Tout comme Mabrouk, au moins Pulvar sait-elle - et c'est déjà la moitié du chemin de parcouru quand on veut "réussir" - qui il faut craindre et à qui il faut plaire, en l'occurrence, et pour le sujet qui nous occupe : la lutte contre le racisme en général et le racisme anti-noir en particulier : plaire à tous ceux qui, rentiers fonctionnarisés, sont à l'anti-racisme ce que le CAC40 est à la justice sociale, le fastfood à la gastronomie et la prison à la réinsertion : nommément la LICRA et SOS racisme.
Même Anne Hidalgo, ne s'y est pas trompée ; la maire de Paris, autre candidate à tout, n'a pas manqué de faire entendre son opposition à la tenue du festival Nyansapo.
C'est vous dire.. c'est tout dire.
Audrey Pulvar et la confusion des genres : journaliste pin-up Pulvar ? Pin-up journaliste ? A vendre Audrey Pulvar sur le marché des femmes journalistes très féminines... à défaut d'être très féministes ?
1 - "Ce festival a pour vocation d’être accueilli chaque année par un collectif afroféministe différent à travers l’Europe. Nous voulons construire des stratégies et des solidarités durables, et pour cela il est important de se rencontrer, pour partager, échanger, faire avancer nos combats. Pour cette première édition nous avons choisi de mettre l’accent sur l’organisation de nos résistances en tant que mouvements afroféministes. Nous honorons à travers le nom de ce festival la sagesse de nos communautés. NYANSAPO, est un adinkra (symboles visuels, créés par les Ashanti du Ghana et les Gyaman de la Côte d’Ivoire) qui signifie noeud de la sagesse, ingénuité, intelligence. La capacité de choisir le meilleur moyen pour atteindre son but, utiliser la connaissance et l’expérience à des fins pratiques.