2 Juin 2023
« Célébration » du bicentenaire de la mort de Sade, exposition au Musée d’Orsay… manifestement, on n’en a jamais fini avec Sade ! Il va, il vient ; des universitaires, des chercheurs, des auteurs et autres « animateurs culturels médiatiques » - femmes majoritairement - nous le rappellent régulièrement à notre bon souvenir.
Conférence inaugurale "Sade. Attaquer le soleil... par musee-orsay
Le 17 octobre 2017 à 12h Auditorium du musée d'Orsay
Annie Le Brun, écrivain, et Laurence des Cars, directrice du musée de l'Orangerie, commissaires de l'exposition "Sade. Attaquer le soleil", discutent de Sade. A l’ouverture de la conférence de presse, Annie Lebrun aura ces mots : « Sade, c’est un changement de sensibilité. »
Tout est dit par deux gourdes patentées qui doivent tout aux hommes, c'est sûr, étant donné la génération auquelle elles appartiennent ! Postes, statuts, avancements, carrières... mais est-ce pour autant une raison ?
Grande est alors la tentation de leur susurrer à l'oreille : "On va vous en donner de cette nouvelle sensibilité... à la façon du marquis... à la cire de bougie bouillante... - rapport de police à l'appui !"
Mais au fait, qui est Sade ? Et qui sont celles et ceux qui s’évertuent à le faire exister tout en omettant soigneusement de préciser que Sade était un pornographe grapho-maniaque, sociopathe et tortionnaire - rapports de police à l'appui ?
C’est tout le sujet de l'ouvrage Marquis de Sade - complaisance et omissions dont toutes les citations (en italique) sont extraites de « La philosophie dans le boudoir » qui a pour auteur Donatien Alphonse François de Sade, tantôt comte, tantôt marquis.
Les cibles de Sade étaient les femmes du peuple ; femmes sans recours.
Complaisance à propos de Sade... la petite bourgeoisie littéraire (relais de la grande, la vraie qui ne lit pas ; elle est trop occupée avec les cours de la bourse et la rentabilité de ses investissements) a manifestement trouvé son "tortionnaire en série" comme d'autres femmes, femmes du peuple, avides de biographie de tueurs en série... ( mais Sade c'est plus chic)... pour ne rien dire des visiteuses de prisons fascinées par les violeurs et autres tueurs qui ont pris pour cible la gent féminine.
L'ouvrage est disponible ICI