Un pape noir ainsi qu'un prêtre noir dans un village français, c’est de la décadence Monsieur Onfray ? - Vidéo à la 14.40
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"Je me suis pensé mort alors que je suis encore vivant et j'ai pleuré, pleuré, pleuré longtemps et d'autres avec moi aussi. C'était fort, c'était beau, c'était bon, c'était grand."
Accro aux médias, Onfray est de retour avec un ouvrage : "Décadence".
Plus les années passent, plus le constat suivant s'impose au sujet de ce graphomaniaque ( production de deux à trois livres par an) : Onfray aujourd'hui, c'est... sans nul doute, la continuation de Zemmour par d’autres moyens ; comprenez : un discours plus conceptuel, plus proche de l'histoire des idées mais un discours pseudo-savant et sournois ; d'aucuns diront : un discours de faux-cul par manque de courage et de légitimité populaire, contrairement à Zemmour qui n'a pas besoin de prendre des gants avec quelque communauté que ce soit ; un Onfray qui n’assume rien car, bien qu'il s'en cache, son jugement est évidemment moral et idéologique. En filigrane, la grande peur du grand remplacement : l’Islam.
Les médias de masse étant sa seule famille (relativement jeune encore, Onfray est veuf, sans enfant et vit en province), pour continuer d'exister médiatiquement, Onfray choisit de rejoindre la bêtise ambiante ( participant à des émissions du même genre) et la scélératesse d'un système de pensée de l'abaissement dans les bas fonds de l'épuisement de l'humain et de la liquidation de l'intelligence.
Son ouvrage "Décadence" finira droit chez Finkielkraut dans "Répliques" sur France Culture. Et il le sait.