Etre au monde mais sûrement pas de Ce monde !........Quinze années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs sont réunies ici. Durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités.
19 Septembre 2019
... avec une pétition qui recueille aujourd’hui plus de cent mille signatures réclamant la dissolution de la ligue.
Sur Judaïques FM, le Président de la LICRA se déchaîne contre Alain Soral et Dieudonné. En revanche, rien sur Zemmour, dont chaque intervention dans les médias dominants aux heures de grande écoute prend pour cibles les minorités ethniques, culturelles et sexuelles depuis des lustres, déjà condamné à cet effet mais qui persiste et signe.
Cherchez l’erreur ! Pour peu qu’il y en ait une.
Petite conversation entre amis : on se serre les coudes ; on se tient chaud. Le jeune animateur de radio qui encadre cette réunion est au bord de l’apoplexie : «Vraiment ! Non vraiment ! C’est insupportable et inadmissible ! Mais que faire !» On n’ose imaginer ce que ce jeune soldat, si jeune et déjà perdu pour la raison, doit bien pouvoir préconiser, hors antenne, comme remède contre le mal dieudonysiaque (Ivresse de la transgression subversive) ; un remède sans doute aussi radical que son indignation glacée et qui, une fois de plus, confirme ce que la France a historiquement toujours soupçonné en fin limier de la chose et religieuse et communautaire : le communautarisme est bel et bien la véritable défaite de la pensée car, avec le communautarisme, on ne pense pas, on appartient ; un véritable travail de sape de l’individu, pour sûr ! Un coup majeur porté à la perfectibilité de l’être humain, fondement de notre civilisation que cette intoxication et cet endoctrinement communautaires !
Antoine Spire tentera lui, une percée à propos d’un Naulleau qui se serait fait piéger par Alain Soral à l’occasion de la publication de l’ouvrage « Dialogues désaccordés »…immédiatement corrigé sur un ton digne d’un commissaire politique par Me Alain Jacubowicz, Président de la Licra, Antoine Spire s’inclinant alors sans même chercher à défendre et à développer son point de vue face à son Président, un Jacubowicz qui, du cas « Dieudonné-Soral », semble en avoir fait une affaire personnelle, entrainant ainsi son association, la LICRA,, assignation après assignation, dans une course frénétique contre la montre : celle qui, les jours et les années passant, fait de Dieudonné, face à cette guerre menée contre lui, un artiste aujourd’hui capable d’affronter sans crainte ses adversaires fort du soutien de son public de salle et d’Internet.
Mais alors, que fait Antoine Spire ici ? Nous qui avons respecté et admiré le travail qu’il a pu accomplir sur France Culture des années durant, avant d’être "remercié" par Laure Adler ?
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Ce qu’il convient d’appeler la vendetta anti-Dieudonné qui sévit depuis 2003 orchestrée et savamment entretenue par un petit nombre d’individus qui contrôlent les médias, vendetta qui a fait de Dieudonné aujourd’hui le plus grand vendeur de billets de spectacle, devrait inciter la LICRA à réfléchir sur ses responsabilités quant à la surenchère dans laquelle se complait Dieudonné selon le proverbe suivant : qui sème le vent récolte la tempête, ou bien encore : qui sème la censure, le bannissement et la tentative de « tuer » professionnellement et socialement un artiste récolte Faurisson, là où ça fait mal ; une LICRA qui est à l’avant poste d’une véritable cabale contre le plus grand satiriste de langue française depuis Molière, jusqu’à vouloir l’interdire de spectacle en toute illégalité ; spectacles qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune interdiction légale d’aucun tribunal.
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Israël ! Encore Israël ! Véritable motif de la persécution de Dieudonné ; un Etat qui, aujourd’hui, n’a pratiquement plus rien à envier à l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid, et que nos élites politiques soutiennent indéfectiblement, et au contact duquel la France perd son âme ; une France qui depuis la fin de la guerre d’Algérie a pourtant rompu avec la colonisation et ses crimes.
Stéphane Hessel aura été héroïque dans cette lutte. A sa mort, cela lui valut le commentaire suivant de JSSNEWS : « Il puait des bras. Il pue la mort ». Et le Président du CRIF : « Stephane Hessel c’est du marketing des individus qu’on transforme à bas prix en luminaires idéologiques »…
C'est bien à des porcs auxquels nous avons affaire là.
Racket intellectuel et moral : individus le plus souvent regroupés sous la bannière du CRIF, de la LICRA et de l'UEJF (lire à ce propos : Jean Daniel - La nocivité du CRIF) ; un CRIF qui semble n'avoir qu'une occupation : défendre l'Etat d'Israël et sa politique tout en s'assurant du soutien indéfectible de la communauté juive de France en leur rappelant à tous qu'il serait bon qu'ils n'oublient jamais qu'ils sont aussi, et surtout : juifs. A ce sujet, on se souviendra de la remarque de Monsieur Cukierman, alors Président du CRIF, à l'endroit de Rony Brauman, à l'occasion d'une émission de télévision : "Monsieur, vous n'êtes pas assez juif" - comprenez : vous oubliez un peu trop souvent que vous l'êtes.
Israël encore et toujours ! Le CRIF et la LICRA, deux groupes de pression, après le renoncement des élites intellectuelles et politiques - nouvelle trahison des clercs, de Benda -, à l’origine de la loi du silence dans les médias dominants et le musellement de la moindre contestation argumentée contre cette relation perverse et criminogène, jusqu’à faire interdire livres et films et condamner une chanson qui se moque, tout en la dénonçant, de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler la Shoah business : utilisation des événements de la Seconde guerre mondiale à propos du sort d'une partie des Juifs d'Europe, leur exploitation… voire leur détournement, à des fins politiques, financières et géostratégiques.
Dieudonné transforme le titre créée par Annie Cordy, « Chaud caca o », en « Shoah nanas » au refrain de « Tu me tiens par la Shoah, je te tiens par l’ananas… Shoshosho-ananas ».
Voilà quelques jours, la peine de 8 000 euros d'amende, prononcée en première instance, a été confirmée en appel. Les avocats de la Licra, SOS Racisme, l'UEFJ se réjouissent d’avoir obtenu la condamnation en première instance à 30000 euros de Dieudonné.
Le 13 novembre dernier, le juge des référés de Bobigny, sur une plainte de la Licra, a ordonné la censure partielle du "Salut par les Juifs" d'un auteur décédé en 1917, Léon Bloy, considéré comme l’un de nos plus grands pamphlétaires, un ouvrage dont on ne compte plus les rééditions et qui se trouve en vente libre dans toutes les « bonnes librairies »…
Qu'on se le dise : personne ne sera épargné. Et tous devront se soumettre et payer en monnaie sonnante et trébuchante avant de périr.
Si le rire n’est jamais loin du sanglot, c’est qu’il en est la larme sèche...
Mais alors… est-ce aux associations de handicapés de décider si l’on peut rire des handicapés ? Est-ce aux associations contre l’obésité de décider si un humoriste peut exercer son Art à leurs dépens le temps d’un sketch ? Aux homosexuels, aux lesbiennes aussi ? Aux Blancs quand il s’agit de se moquer de leurs préjugés ethniques ? Aux Noirs, aux Beurs, à la religion Chrétienne quand elle est prise à partie par un humoriste qui en fera des choux gras ? A l’Islam, au Judaïsme ? Un humoriste devra-t-il attendre le feu vert d’un évêque, d’un rabbin ou d’un imam ? ….
Peut-on être juge et partie en la matière ? Bien évidemment non.
La société, ce n'est pas que de l'économie et de la répartition de richesses. Loin s'en faut. Ce qui fait société relève aussi de notre capacité à tous de (se dire) dire et d'entendre (de s'entendre dire) la vérité.
Nous tous devons accepter d’être remis en cause ne serait-ce que pour notre propre salut individuel et collectif, même s’il ne saurait être question de sauver qui que ce soit malgré lui mais bien plutôt d’exposer au grand jour les contradictions et les faux-semblants d'une élite communautarisée, une élite politico-médiatique, une poignée, qui n’entend manifestement recevoir de leçons de personne : ce qui est déjà un signe inquiétant d’auto-exclusion du champ de la critique, champ démocratique ; contraintes et libertés, servitude et grandeur.
Autoriser la caricature, nous tous pouvant nous moquer de tous les autres qui ne se priveront pas de nous retourner le compliment, c’est le moyen le plus sûr de lutter contre toutes les tentatives d’instauration d’un régime dans laquelle un groupe de pression (religieux, politique ou économique) déciderait de l’état d’exception jusqu’à la suspension du droit dans son intérêt seul, - tentation toujours présente chez les êtres humains regroupés en communauté et quelle que soit cette communauté - , telle une véritable juridiction d’exception, là où précisément l’Etat de droit vacille et la cohésion sociale implose car aucune société n’est à l’abri des conséquences d’une telle remise en cause de ses équilibres toujours précaires.
Pour cette raison, il revient aussi et surtout, à l’heure où toute une classe politique et intellectuelle a baissé les bras, aux humoristes et autres trouble-fête de dénoncer un tel danger, et pourquoi pas… jusqu’à la transgression et la subversion, piment d’une vie sociale qui, aujourd'hui, crève lentement sous une chape de plomb qui cache de plus en plus mal une débauche et une orgie de prise de pouvoir et d’intérêts sans nombre et sans précédent – et nous ne sommes qu’au tout début de ce disfonctionnement citoyen et démocratique !
Cela ne surprendra personne le fait que les forces rassemblées contre Dieudonné participent de près ou de loin, indirectement ou non, à ce nouvel ordre aujourd’hui mondial : celui du dumping moral et social, ainsi que celui du bannissement des Peuples qu'on affame et que l'on bombarde sans répit.
Humour en état de veille et en état d’alerte constant, oeuvre salubre, ce combat-là des humoristes devrait être reconnu d'utilité publique car, depuis la déchéance de l’homme politique nous n’avons jamais eu autant besoin d'humoristes radicaux qui nous obligent à choisir notre camp comme la politique à identifier l’adversaire.
A ce sujet, le cas Dieudonné, la censure à son encontre, et les actions illégales menées contre lui est en tout point exemplaire ; il annonce déjà un monde cadenassé pour le pire.
Devra-t-on alors embrasser le totalitarisme des régimes dans lesquels l’humour dévastateur se pratique seulement sous le manteau et dans les maisons closes de la dissidence avant un internement psychiatrique ?
Il semblerait que l’humour, l’ironie, le talent et le génie aient déserté ceux qui ont la prétention de guider la communauté juive de France et de parler en son nom ; désertion au bénéfice d’imprécateurs sans scrupules et irresponsables quant aux conséquences de leurs actions et de leurs propos.
Ce n’est plus l’excellence, et moins encore l’intelligence qui guident ces hommes mais… le calcul froid du cynisme… d’un Rabbin mythomane et manipulateur, le Premier d'entre eux, aux instances dirigeantes d’un CRIF vindicatif et diviseur (Français de souche contre Français d’adoption ou plus explicitement : les Maghrébins et les Africains contre les Blancs d’Europe), et la LICRA dont l’organigramme est composé exclusivement d’Européens blancs ou de Juifs séfarades.
Là encore, cherchez l’erreur !
Se pourrait-il en Europe que l’humour juif soit mort en 1961, avec le procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann à Jérusalem, pierre angulaire d’une légitimation du pire qui sera encore à venir avec l’occupation, l’expulsion et la colonisation de 1967 et sa gestion criminelle ? Légitimation à jamais et contre tous de la politique d'un Etat dont il n’y a plus rien à sauver ?
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Aujourd’hui, l’accusation d’antisémitisme peut frapper n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment : Dieudonnné après un sketch chez Fogiel en 2003 , Jean-Marie Bigard, Mathieu Kassovitz, Besancenot, Taddéi, Edgar Morin ( oui ! oui !), Raymond Barre, Michel Onfray, Mélenchon, Godard, Robert Ménard, la sénatrice UDI Sylvie Goy-Chavent, sans oublier les anti-sionistes, tous ceux qui sont à l'origine de toutes les enquêtes autour du 11 Septembre, la dénonciation de la corruption, l'Irak et sa guerre, le comment et le pourquoi du krach de 2008, la dénonciation de la Banque et de la dette…
Chasse aux sorcières qui, pour un peu, ferait passer le maccarthysme pour un jeu de société un peu pervers certes ! mais bon enfant, et les procès de Moscou pour des joutes oratoires dignes de l’agora grecque. Et si c'est une bataille qui est engagée, que seuls la perdent ceux qui n’ont à aucun moment mérité de la gagner devant l’Histoire qui parvient toujours, retour du balancier, à retrouver le chemin de la raison en rétablissant un équilibre qui permet à notre monde d’être encore de ce monde même si, trop souvent au prix du sang et des larmes car, manifestement, notre humanité ne sait toujours pas se rendre justice à elle-même par d’autres moyens.
Reste alors la réconciliation, le premier pas à faire : mais qui le fera ? Ou bien plutôt : à qui revient le devoir moral de le faire ce premier pas sinon à ceux qui ont déclaré cette guerre de tranchée voilà dix ans maintenant, une guerre contreproductive dans laquelle in fine c'est la République et la démocratie qui sortiront perdantes.
Et s'ils n'en ont ni la force ni l'intelligence, empoisonnés jusqu'au coeur par leur propre idéologie, prisonniers d'un orgueil décidément mal placé, mais alors... qu'ils quittent leurs fonctions au plus vite car il y a urgence.
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Dieudonné au tribunal. Incidents entre ses partisans et la ligue de défense juive / Paris - France 28 novembre 2013.
Nul besoin de faire montre de beaucoup d’imagination pour désigner ceux qui sont à l'origine d'une exacerbation identitaire longuement murie, cajolée et entretenue ainsi que de l’abandon par des intervenants médiatiques concernés par cette identité (BHL, Finkilekraut, Zemmour, E. Lévy... ), de leur rôle émancipateur pour le plus grand profit d’un tutorat vague et mou, démagogique et complaisant, ou bien parfois même, franchement communautariste ; exacerbation dont personne n’a souhaité mesurer et interroger, au fil des ans, le caractère dommageable pour notre société et pour les intéressés eux-mêmes car l’Homme sera toujours plus que ce qu’il croit savoir sur lui -même qui n’est le plus souvent que ce que l’on a daigné lui enseigner ou bien, ce qu’on lui a laissé espérer... pour lui-même.
D’aucuns se revendiquent comme militant juif. D’autres encore, sur les forums internet, n’hésitent pas à exiger des sentences de mort :"... la Shoah et Israël, c’est sacré ! Quiconque s’avise de s'en moquer n’a qu’un droit : mourir"
Nombreux sont ceux qui n'hésitent plus à parler, à propos de cette exacerbation identitaire et de son encouragement, d'un régime d'exception au service d'une politique délibérée de "deux poids, deux mesures" qui peut se résumer par cette formule Orwellienne : "Nous sommes tous égaux mais certains le sont plus que d'autres".
Comment ces leaders médiatiques ont-ils pu un seul instant penser que la création, dans notre société, d'un tel climat de suspicion quant à l’égalité de traitement de ses composantes - suspicion propice à toutes les rancœurs et à toutes les colères, même contenues - ait pu être considérée comme une option, et qui plus est, une option vivable, souhaitable et gérable sur le long terme ? Ces hommes et ces femmes ne se seraient-ils pas laissé aveugler par leur propre exacerbation identitaire et leur désir de puissance et endosser les habits de propagandistes arrogants et irresponsables, sans considération aucune pour le ressenti de la communauté nationale ?
Cancer sournois dont l'effet boomerang ne cessera jamais, insidieux, d'empoisonner pour longtemps encore les rapports sociaux ; et même si d’aucuns, forts de leur bêtise et/ou de leur cynisme, pensent pouvoir sans difficulté gérer cette tension supplémentaire ad vitam aeternam, sous prétexte qu’il existe des précédents dans une autre région du monde en proie à un chaos méticuleusement et savamment organisé et orchestré ; cette tension que l’on nous promet ici et maintenant n’en est pas moins intolérable et inacceptable ; et l’on ne se résoudra pas à ce qui nous est présenté comme une nouvelle fatalité.
Et c'est bien là que tout soutien à l'humoriste-satiriste Dieudonné trouve son sens et sa légitimité.