29 Septembre 2019
Ne me demandez pas pourquoi... je viens de me rappeler que Pavarotti nous a quittés en 2007 (Eh oui ! Six ans déjà !)
Est-ce que cette vidéo, découverte par accident, y serait pour quelque chose ?
Ni l'art de Barry White ni l'Art lyrique que Pavarotti est censé servir, n'ont besoin de l'un et de l'autre : l'un n'apportant rien à l'autre.
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Jamais personne n'aura prostitué (1) son instrument et son Art - la voix et l'Art lyrique (italien) en l'occurrence -, comme Pavarotti.
Il fallait qu'il soit de tous les concerts, de tous les publics, en tous lieux, de tout temps et par tous les temps, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. Sans doute aurait-il fini par accepter d'animer, pour peu qu'on le lui propose, la foire au boudin chez Auchan ou bien la semaine de la Choucroute au centre commercial de Clichy-sous-bois.
Il aurait été à l'opéra et à l'Art lyrique ce que les compilations à prix discount vendues dans les grandes surface sont à la production musicale. Et qu'il ait été autodidacte et issu d'un milieu modeste, n'est pas une excuse non plus.
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Mais bon... allez, on te pardonne Luciano ! Et puis, il y a prescription car, après toi, d'autres ont fait pire encore.
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1 - Si du vivant de Pavarotti la loi sur la prostitution et la pénalisation des clients avait été votée, aurait-on dû alors poursuivre le public qui a payé pour assister à ses concerts ?
Et demain, qu'en sera-t-il ?