10 Septembre 2019
Thomas Guénolé, politologue, dresse le portrait d'Alain Finkielkraut chez Ruquier le 3.10.2015. Un portrait linguistique sur mesure à propos d'un grand petit bourgeois qui a peur de tout sauf de son ombre et de sa propre image dans le miroir car Finkielkraut a décidément beaucoup de mal avec tout ce qui n'est pas "Alain Finkielkraut".
Ne s'attaquant jamais aux causes, n'expliquant jamais rien, ne cherchant jamais à comprendre quoi que ce soit, se cachant derrière Péguy sans doute pour ne pas avoir à citer Maurras et Barrès (1), que l'on se rassure à propos de cet anti-intellectuel : Finkielkraut n'a aucune espèce d'importance. Seule son omniprésence dans les médias nous oblige à intervenir et à le remettre à sa place à chaque fois que l'opportunité nous est donnée de le faire.
1 - Heureusement que ces derniers étaient antisémites, ou bien encore : heureusement que Finkielkraut est juif car, dans le cas contraire, on pouvait craindre le pire : le ralliement de Finkielkraut à la pensée de ces deux auteurs aujourd'hui jugés infréquentables.