10 Novembre 2019
Derrida est bon quand il pense ce qu'il faut penser... penser avec un temps d'avance et contre les imbéciles donc, même si ce n'est tout de même pas ce qu'il y a de plus difficile pour un philosophe. En dehors de cela, on a vite fait de comprendre que si c'est un philosophe, il manque à Derrida le flair, le talent, l'inspiration ; c'est un besogneux qui tient trop à son "métier" et à son image de philosophe pour oser penser en toute liberté.
Et puis, qu'est-ce que c'est que tous ces intellos qui vont aux Etats-Unis enseigner dans des universités à 50 000 dollars les frais d'inscription ! Des universités destinées à une classe qui participera sans sourciller à un système économique du pillage, de la prédation et de l'exploitation des plus démunis et des plus faibles !
Quant à la déconstruction ... Derrida n'a rien inventé : la déconstruction, c'est toute l'histoire de la philosophie, tout comme le révisionnisme en histoire ! De plus, Nietzsche était le plus grand des déconstructeurs et ça avait quand même une autre allure que Derrida.
En revanche, Régis Debray, moins philosophe, est nettement plus clairvoyant.
Quant à FOG, c'est un journaliste, autant dire... un imbécile qui n'a sans doute jamais rien compris à ce qu'il sait... pour peu qu'il sache quelque chose ! On notera sa remarque à propos de l'Irak et de l'implication des USA : "Un état pour se défendre serait donc dans l'obligation de bafouer ses propres valeurs démocratiques ?"
Or, l'intervention des USA en Irak n'avait et n'a rien à voir avec une menace quelconque, à moins de penser que "tout est menace" car tous doivent se soumettre.