7 Novembre 2019
Il est dit que la moitié de la population syrienne soutient Bachar Al-Assad. Or, seuls les rebelles ont la parole ; et seule cette parole retient l'attention des journalistes occidentaux.
Indépendamment de ce qu'on peut penser de la nature du régime syrien, comment peut-on accepter un tel parti-pris qui, à coup sûr, nous éloigne d'une quelconque compréhension d'une réalité forcément composite ?
Comment les médias peuvent-ils preuve d'un tel parti-pris semaine après semaine ?
Qu'est-ce à dire ?
S'agit-il d'incompétence ? Ou bien... ce parti-pris cacherait des allégeances que nous lecteurs, n'avons aucune raison d'encourager ?
Est-ce que tous les journalistes de toutes les rédactions sont unis derrière ce "fiasco journalistique" ?
Car, notre compréhension de la Syrie d'ici cinq ans, n'est-ce pas aujourd'hui qu'elle trouve et prend sa source ?
Mais alors... comment nous, lecteurs pouvons-nous accepter un tel parti-pris ? Alors que rien ne nous y oblige ! N'est-ce pas tout un pan du métier de journaliste qui s'effondre avec ces événements de Syrie ?
Comment à l'avenir faire confiance à tous ces médias ? Sur quels sujets ?
Conférence à Genève, sous haute surveillance : une journaliste russe entourée de Syriens francophones qui exigent le départ de toutes les troupes étrangères du sol syrien, désespérés à l'idée de voir leur Pays détruit tel l'Irak ou la Libye.