26 Mars 2021
A la tête de la Commission (de 1985 à 1995), on devra à Jacques Delors auquel ses employeurs ont vendu une Europe du plein emploi, de la prospérité et des libertés avec un Euro fort censé concurrencer le Dollar, avant de nous la revendre à nous tous, pauvres bougres d’électeurs que nous sommes...
On lui devra donc le bilan suivant à propos de cette nouvelle construction européenne (U.E) dont il assurera les fondements en tant que maître d’œuvre : la remise à l'Allemagne (pourtant vaincue une trentaine d’années plus tôt), des clés d’une domination économiques sur le continent (il est vrai que les élites économiques et leurs commis ont toujours été fascinés par le modèle allemand et la nature de son particularisme en tant que nation, et ce depuis les années 30) ; jamais la pauvreté n'a été aussi élevée ; l'Euro, monnaie qui couvre le territoire de l’ancienne Europe fasciste et nazi (Italie, Grèce, Espagne, Portugal, Allemagne), ruinera bon nombre d’économies (excepté l'économie allemande) ; chômage record ; perte de pouvoir d’achat à la hauteur de 30% comparé aux années 70 (voir les études de l’économiste Bernard Friot à ce sujet) ; quant aux libertés... demandez donc à Julian Assange ainsi qu’aux pays européens qui se sont précipités, tous d’une même voix, pour ne pas lui accorder l'asile politique !
Sans doute Jacques Delors se sera longtemps pensé "mèche" alors qu'il n'aura été que « suie » ; une sorte de tache brunâtre ou noirâtre au plafond d'un fourvoiement à la fois intellectuel et moral, que d’autres n’ont pas cessé de partager depuis.
Auto-illusion, auto-persuasion, affabulation, forfaiture, fourvoiement, vanité, orgueil, Jacques Delors fut sans doute le premier grand imbécile de la nouvelle ère européenne : celle de l’U.E.