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Le meilleur de Serge ULESKI : société, politique, art et culture

Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Plus de 18 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs, aujourd'hui sur Overblog... Durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous !

Elisabeth Lévy, Sophie Obadia : quand Pascal Praud et sa clique de C-News frappent encore !

         

 

                Il n'y a pas mieux qu'une femme pour cracher au visage d'une autre femme ; cracher sur l'agression sexuelle, le viol dont elle a pu être la victime. Tous les hommes le savent ; notez qu'ils n'ont pas besoin d'en jouer car la partie qui se joue sans eux, fera d'eux tous, très vite, les grands gagnants.

Il porte un nom ce crachat d'indifférence et de mépris : rivalité féminine.

Bel euphémisme quand on connaît les conséquences de cette rivalité pour les femmes. 

Certaines de ces femmes auraient-elles oublié l'abus dont elles ont pu être les victimes mais dont leur inconscient qui sait tout d'elles, a gardé la trace indélébile car nul n'ignore ce qui suit : les humiliés ont souvent comme moyen de défense contre un traumatisme irréversible... l'oubli puis, par voie de conséquence, l'exercice d'un soutien inconditionnel, "soutien réflexe", à ceux qui les ont pourtant mal-traités car l'un (survivre au traumatisme) ne va pas sans l'autre (l'oubli).

Dans cette absence de soutien, de solidarité, dans ce mépris pour les femmes qui osent parler... on mentionnera aussi la possibilité d'une culpabilité à la fois morale et culturelle chez celles qui n'ont pas hésité à "user de leurs charmes" pour arriver à leur fin, notamment professionnelle.

Cette "supériorité morale" des femmes qui osent dénoncer le délit ou le crime commis contre elles, de toutes ces femmes qui ont dit "Non !", de toutes celles qui n'ont jamais envisager la séduction comme outil de promotion, supériorité sur toutes les autres... peut en déranger plus d'une. C'est sûr !

 

***
 

                Qu'à cela ne tienne...

                Ce jeudi dernier, 25 novembre 2021 à 20H, les deux femmes présentes sur le plateau de Pascal Praud de C-News - Sophie Obadia avocate de l'acteur R. Berry et E. Lévy journaliste (1) -, nous l'ont encore une fois prouvé à propos d'une affaire, une autre, encore une autre... : l'affaire Nicolas Hulot - harcèlement, agressions à caractère sexuel et viols (parce que bon.... pourquoi s'arrêter en si bon chemin ! et puis... pourquoi faire les choses à moitié !)

Notons au passage que toutes ces femmes qui n'ont pas un mot de compassion pour les victimes de viol (femmes opposées à tous les mouvements Me.too de ces dernières années) appartiennent le plus souvent aux classes supérieures (de par leurs revenus et standing… bien évidemment ; on comprendra aisément qu’il ne s'agit pas d’une supériorité morale, voire même intellectuelle) ; on notera aussi qu'elles font ou bien "ont fait", carrière dans des professions dominées par les hommes (journalisme, politique, droit, culture...) ; de là à penser qu'elles doivent tout à ces hommes... grande est la tentation.

Rappelons à ces femmes tête en l'air, pour ne rien dire de celles à la mémoire hémiplégique... qu'il y a chantage sexuel, harcèlement sexuel et viol quand une femme dit "Non !" Le fait que toutes ces femmes sans pitié pour leurs congénères aient pu dire "Oui !" plus souvent qu'à leur tour, et ce durant toute leur vie professionnel et privée, sans oublier celles dont personne n'exigeait quoi que ce soit, femmes volontaristes et volontaires...

Ce fait ne saurait donc, en aucun cas, autoriser ces femmes à reprocher aux victimes de viol de refuser de garder le silence car, soyons clairs : c'est aux victimes seules de décider quand et comment elles souhaitent faire connaître le crime commis sur leur personne ; crime demeuré impuni ; crime demeuré sans parole – que le crime soit prescrit ou pas.

Ce principe n'est pas négociable.

D'autant plus que la prescription n'empêche nullement la recherche par la justice de nouvelles victimes dont les faits plus récents ne seraient alors pas encore prescrits.

 

 

                                                   ***

              En conclusion toute provisoire, et pour en revenir à ces deux chroniqueuses de Pascal Praud, l'avocate en particulier, Sophie Obadia...

Que ces femmes qui défendent des « People suspectés de harcèlement et/ou de viol »  - sans doute parce qu'il n'y a pas assez d'hommes pour le faire ! -, People solvables comme c’est pas permis car si le métier d'avocat peut être un engagement de type "sacerdoce" d'un enthousiasme excessif et aveugle parfois - un peu comme pour l'amour de son prochain -, celles et ceux qui le pratiquent ne sont jamais bêtes pour autant !  

Que ces femmes donc prennent l'argent... non ! qu'elles prennent le fric de ces People mais de grâce : qu'elles se taisent !

Non ! bien plutôt...

Qu'elles ferment leur gueule car ce soir-là sur C-News, c'est bien de "gueules" qu'il a été question : intéressées, vénales, sales et indignes. 

 

 

1 -  Grande bouche aux lèvres et à la mâchoire proéminentes comme pour mieux articuler une vacuité d'une rare intensité, sous aucun doute... dévoreuse d'opportunités d'ordre financier, incapable d'une opinion un tant soit peu personnelle et courageuse, ménageant la chèvre et le choux, ne perdant jamais de vue les raisons de sa présence chez C-News, à savoir... étoffer son carnet d'adresses (on ne froisse pas les puissants titulaires de comptes en banque a priori bien garnis), en ce qui concerne cette avocate Obadia, ceux qui ont pu l'observer au côté de la bande à Pascal Praud, auraient pu sans difficulté comprendre qu'elle était assurément de la trempe des femmes disposées à défendre les harceleurs et les violeurs... pour peu qu'ils soient... bien évidemment bankables - cela étant établi, les autres, ploucs de leur état et insolvables, n'ont qu'à bien se tenir. 

Quant à Elisabeth Lévy qu'on ne présente plus, cette dernière voue à l'Homme, l'homme au masculin... aux hommes harceleurs et violeurs en particulier... un culte sans bornes... de Strauss-Kahn à Polanski en passant par Weinstein. 

Aussi, à son sujet, grande est la tentation d'appeler à la rescousse la psychologie, puis la psychanalyse et puis... et puis...

En attendant, on ose à peine imaginer la nature et l'importance de la dette que E. Lévy a pu contracter au fil des ans après de tous ces hommes ! Car, force est de constater que E. Lévy, n'a peur de rien ni de personne ; elle n'a jamais craint ni le harcèlement ni le viol manifestement. On se demande alors de quoi les victimes de ces hommes illustres, appelons-les "Les hommes d'Elisabeth", pouvaient bien avoir à se plaindre !

Ah ! Toute cette ingratitude, vraiment !

 

***

 

                A propos de l'affaire Hulot, on ne manquera pas de constater que seules des femmes ont "trouver à redire" au documentaire d'Elise Ducet ; femmes de droite (proches de Sarkozy en ce qui concerne le parti LR)  et d'extrême droite exclusivement ; de Nadine Morano (marchande de 4-saisons de la politique, pousseuse de charrette à bras) à E. Lévy de la secte Causeur, Sud-radio en appui.

Quant aux hommes ( à l'exception de Gilbert Collard - homme d'extrême droite !!!), s'ils n'en pensaient pas moins, ils auront eu la sagesse, voire la décence, de se taire.

 

                   Rappelons avec force ce qui suit : aucun homme n’aura à vivre ce qu’une femme risque chaque jour ! Aucun homme ne partage à ce point la vulnérabilité de l'intégrité physique des femmes ; intégrité sans laquelle aucune personnalité ne peut espérer se construire en toute sérénité et sécurité.

Pour cette raison, il faut parler ; le plus tôt est toujours le mieux, bien évidemment. Il faut et faudra en parler car se taire c'est condamner toutes les autres femmes à subir le même sort ; se taire c'est favoriser un environnement dans lequel c'est l'impunité des criminels qui prospère... tout en gardant à l'esprit que la société doit réunir toutes les conditions matérielles et psychologiques afin que toutes puissent sans crainte, sans honte, sans hésitation, dénoncer toute atteinte à leur intégrité physique, morale et psychique.

Il faudra aussi être à même de poursuivre celles et ceux qui savaient et qui n'ont pas pris les mesures qui s'imposaient... auprès desquels les victimes n'auront trouvé aucun soutien - dans les partis politiques et les entreprises (les DRH) en particulier. 

 

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