6 Juillet 2024
Chroniques d'un crime de guerre
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Notons au passage que la banalisation de l'accusation d'antisémitisme a atteint un tel niveau que les descendants des victimes juives de la Seconde guerre mondiale feraient bien de dénoncer sans équivoque cette instrumentalisation destinée à dissuader quiconque de condamner un Etat dont il n'y a pourtant plus rien à sauver du point de vue du droit et de la morale : Israël.
C’est la mémoire de ceux qui n’en sont pas revenus de cet antisémitisme qui est salie à chacune de ces accusations.
Mais alors cette accusation d’antisémitisme calomnieuse serait-elle devenue le refuge des gangsters de la morale, du droit et de toute idée de justice des conditions d’existence des êtres humains en violation de nos valeurs : celles d'une France de Victor Hugo, de Jean Jaurès, de Jean Moulin, de Bernanos et d'Aimé Césaire ?
La question est maintenant posée car elle se pose bel et bien depuis que des officines israéliennes (le CRIF en particulier) ont exigé de nos Français juifs qu’ils deviennent des Juifs israéliens français les mettant ainsi tous en danger étant donné la nature de cet Etat.
Si Israël est bel et bien devenu la béquille de tous les recalés de l’excellence juive européenne de ces 4 derniers siècles, de Spinoza à E. Morin, c'est que dans l'obligation qui leur est faite à tous de soutenir cet Etat... Israël doit être tenu responsable de l'effondrement moral et intellectuel sans précédent de la communauté juive de France.