De la France-CNEWS...

Cette France que l’on doit aujourd’hui nommée France-Cnews, on la soupçonnait bien évidemment mais on redoutait de devoir se la prendre un jour en pleine face par le truchement des médias du groupe Bolloré, sans ne plus pouvoir détourner le regard ni espérer la reléguer à la marge… CNEWS en particulier.

Certes, dans les années 70, la presse du groupe Hersant et ses éditorialistes étaient capables d’évoquer la Jeunesse d’alors en ces termes : « Jeunesse atteinte de sida mental » ; plus tard une « Radio courtoisie » encore confidentielle : monarchie, Pétain, Révolution nationale, colonisation au bilan globalement positif, christianisme de la schlague, racialisme…

Média privé de journalistes, média de « micro-trottoir », d’une bêtise et d'une cruauté affligeantes,  scandaleusement désinhibé ; média sans qualité, sans compétence dont les invités vont à la "gamelle Bolloré" sans honte  faute d’être capables d’imaginer mériter mieux, tous venus s'y salir (Dartigolles, Philippe Guilbert ; Georges Fenech - retraité désoeuvré) ; média de la maltraitance des Minorités, capable d'une indifférence sans nom pour les plus faibles ; média dont le personnel (Geoffroy Lejeuneen tête) n’a de cesse de venger les défaites idéologiques de ses aînés ; CNEWS croit pouvoir guérir une certaine France de son antisémitisme en s’agenouillant devant une puissance étrangère championne toute catégorie de la maltraitance humaine nommée Israël ; Etat qui, comme un fait exprès, a pour cible une population auquelle la France-CNEWS ne souhaite en aucun cas rendre justice excepté dans le cadre d’une soumission dans la résignation et la relégation, une population qu’elle souhaite « invisibiliser » à nouveau (pensez aux années 60 et 70) – faut dire, qu’avec Israël, cette France-là se sait amplement servie, au-delà de ses attentes…

CNEWS, ici et maintenant, sûr de son fait en la personne d'un Pascal Praud, vociférant, qui ne doute de rien tout en ignorant ce qui est et pourquoi ça l’est, aveuglé par les effets seuls et qui refuse d’identifier les causes dans toute leur complexité...

Pire encore, avec CNEWS, on est confrontés à une France aux patronymes venus du Maghreb, une France supplétive qui, non contente d’avoir été humiliée, poursuit l’œuvre d’une France d’essence coloniale car c’est là sa seule voie de salut : l’intégration à la française, l’assimilation dans l’auto-humiliation (Sonia Mabrouk, Amine Elbahi, Naïma M'Faddel) ; la marque certaine d’une défaite individuelle et collective unique en Occident ; conditions d’existence que l’on ne retrouve pas chez les anglo-saxons qui ne « leur » en demandaient ni ne « leur » en demandent pas tant…

Impuissants nous sommes… face à CNEWS qui nous promet une guerre permanente « guerre idéologique d’ordre social et culturel » et sans qu'il soit possible de la dénoncer avec la même force qui lui a permis de s'imposer.. car enfin, est-ce que l’on doit vraiment tout entendre ? N’existe-il pas une parole qui relèverait de l’intime, du privé, du for-intérieur… une parole que l’on s’interdirait alors de partager ?

Non. Il nous faudra vivre avec C-News si l'Arcom n'y met pas fin…  mais jamais on n'aurait pu imaginer que tous puissent s'y retrouver, à la queue leu-leu, tous de tous les âges, tous aux motivations multiples mais tous solidaires car tous se sont et s’y sont reconnus : « C’est là qu’il faut être quand on veut cracher toute la journée durant sur cette France des droits de l’homme et de la morale ; cette France qui ne cesse de vous interdire de pouvoir tout vous permettre avec un être humain dont il est question de déshumaniser l’essence même ! Merde alors ! Mais… où est-ce qu’on va !».

Tenez ! Actualité oblige : pour eux tous, Palestiniens, Kanaks et Musulmans de France.... c'est du pareil au même ; c’est de l’infrahumain, du rebut de l’humanité : qu’ils se soumettent ou bien… qu’ils crèvent sous des tonnes de bombes.  

Oui, ils sont venus, ils sont tous là ! Car de cette France qu'il souhaite voir advenir, il ne manque pratiquement personne ; mais grande est notre déception car, jamais on n’aurait pu imaginer y retrouver en si grand nombre en tant que téléspectateurs assidus, nos compatriotes juifs aux côtés de BHL, de Zemmour… Goldnadel et un fanatique nommé Meyer Habib venus en renfort ; tous hurlent à la guerre contre tous ceux qui refusent cette  France qu’ils souhaitent voir debout et menaçantes face à nos compatriotes Musulmans et face à ceux qui les soutiennent mais… une France à genoux face à Israël, face à son cynisme, sa cruauté et son impunité.

Mais alors, était-ce mal les connaître ces compatriotes juifs ? Non. Après le totalitarisme rabbinique qui a excommunié  Spinoza, c’est le totalitarisme israélien qui a sans l’ombre d’un doute comme « dévitalisé » une communauté française d’une grande faiblesse intellectuelle et morale depuis une bonne trentaine d'années ; le courage l’a désertée car il en faut du courage pour défier cet Israël ; un Israël qui menace d’excommunication quiconque remet en cause les conditions dans lesquelles  son existence en tant qu’Etat a vu le jour ainsi que sa politique colonialiste d’un cynisme et d’une cruauté d’un autre âge ; qualifié de "mauvais Juif" par le CRIF, un Rony Brauman en sait quelque chose.

Retour au ghetto et à la soumission ; une fois l’excellence intellectuelle et morale congédiée… éteinte, c’est alors qu’Israël est devenue la béquille de tous les recalés de cette excellence juive européenne de Spinoza à Edgar Morin, plus de trois siècles durant : Muriel Ouaknim Melki (hargneuse et belliciste), Sarah Sadmann (et son look d'apprentie shampouineuse de salon de coiffure), Nathan Nevers (falot)... en ce qui concerne la jeune génération ;  Enthoven, Zemmour, Goldnadel, E.Lévy, Taguieff, Finkielkraut pour les générations précédentes.

Et c’est sur C-news que tous y ont trouvé un accueil enthousiaste ; dans les faits… un accueil lâche et veule d’un personnel CNEWS qui croit pouvoir laver de son antisémitisme une certaine France en « s’achetant une nouvelle conduite » auprès de véritable pourfendeurs de la morale, du droit et de toute idée de justice des conditions d’existence des êtres humains.