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Le meilleur de Serge ULESKI : société, politique, art et culture

Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Près de 20 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs ; durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous ! Pour tout contact : uleski@yahoo.fr

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Il était une fois Pascal Praud : l'homme sandwich

Si avec Pascal Praud, animateur vedette de C-News, le café du commerce des années 70 n’est jamais bien loin, grande gueule, dépourvu d’un domaine de compétence ou d’expertise quel qu’il soit, ce Pascal Praud a les certitudes et les colères d’une ignorance toute particulière : cette ignorance consiste à ne rien savoir, jamais, de ce qui le condamnerait à devoir prendre conscience du fait qu'il ne sait et ne savait rien.

Servile jusqu'à l'outrage aux bonnes mœurs intellectuelles, de quelles humiliations ce Pascal Praud peut-il bien avoir été la victime pour s'être rangé sans ambiguïté, comme pour en effacer le souvenir, auprès de ceux qui sont du parti de la maltraitance humaine, la lame aiguisée ? Nul ne sait. Mais la question demeure : issu d’une petite classe moyenne de province… on ne se range pas sans raison du côté des dominants…

A ce sujet, on ne peut pas ne pas penser au « syndrome du larbin » ; notez sur Internet qu’une vidéo très prisée des professionnels de l’étude des comportements explique magistralement cette pathologie - privilégiez la version d’une durée de 6mns.

La soumission ou la révolte... à chacun sa résilience. Praud a choisi la soumission. La révolte lui aurait demandé un courage dont il est dépourvu ; et puis, on n'y fait pas du tout la même carrière... non plus. Alors... ceci explique sans doute cela.

Homme sandwich… fort d’une audience qui le place devant ses concurrents… c’est sûr… Pascal Praud c’est un bon « support » pour les publicitaires… mais sait-il seulement que le jour où cette audience chutera, il sera remercié en 48H ? Deux semaines plus tard, tous auront oublié qu’il y a eu un jour un Pascal Praud car, un animateur en cache toujours un autre qui n’aura pas une pensée pour son prédécesseur dont il devra et saura faire oublier la figure au plus vite.

 

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