Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Plus de 18 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs, aujourd'hui sur Overblog... Durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous !
5 Février 2025
/image%2F3619358%2F20250211%2Fob_20e6a0_capture-d-e-cran-2025-02-11-a-14.png)
Maire de Béziers, ville sans attrait, ville sans histoire, ville sans présent ni avenir, du département du Gard (les mauvaises langues évoquent une ville de « punks à chien ») Robert Ménard... fils de Pied-noir d’Algérie… n'est que le rance d'une généalogie de colons du Maghreb ; quand ce Ménard s'exprime c'est toute son ascendance qui donne de la voix ; ascendance composée de membres actifs de l'OAS.
Petit homme malingre que la nature n’a manifestement pas gâté, personnage pathétique, un peu à l'image de sa sous-préfecture… Ménard n’a de cesse de chercher à exister coûte que coûte, médiatiquement et politiquement en dehors des murs de sa ville dont il est le premier élu et ré-élu dans le cadre d’élections au taux d’abstention record.
Certes, BFM l’a recruté ! Ce média ne s’y est pas trompé car Ménard est ce CNEWS dont BFM envie les scores d’audience… sans toutefois pouvoir assumer la castration morale et professionnelle que représente le fait d’être un salarié des médias de Bolloré.
Ménard suinte à grosses gouttes bassesse et lâcheté ; se sachant indigne (d’aucuns l’évoque en ces termes : « Individu méprisable »), flagorneur, il n’a de cesse de s’appuyer sur la respectabilité de ses interlocuteurs, de s’y frotter comme pour mieux se laver de lui-même, dans l‘espoir de faire oublier la haine revancharde qui le caractérise car Ménard c’est ce FN qui se cache derrière son agence de communication qu’est le RN.
Cette indignité, il la porte physiquement – gestuel, intonation, regard ; il suffit seulement de penser à la manière qui est la sienne de rechercher le soutien de son interlocuteur - un peu comme pour le supplier : "Dites-moi que je suis respectable ! Dites-leur à tous !" -, soutien et validation de la légitimité de sa présence dans les médias, tout en restant capable de mordre tout interlocuteur, tous crocs dehors (chassez le naturel, il revient en trombe !), qui lui refuse cette caution, gage de respectabilité, auquelle il aspire ardemment… voire… désespérément.
Ménard en soutien au couple Zemmour-Knafo soudé dans la haine propre aux expatriés du Maghreb - et à la fille Le Pen - une gestionnaire du patrimoine familial sans CV ni compétence reconnue - , lui qui fut un temps Président de Reporters sans frontières - lui qui ne s’est manifestement jamais pardonné à la fois d’avoir été de gauche et de l’avoir quittée pour la droite nationale et alors que personne ne le lui demandait -… sachant ce soutien indigne… (son surmoi disons « social », celui du « qu’en dira-t-on" doit le titiller à ce sujet), de ce soutien, Ménard n’a de cesse de s’en excuser passant le plus clair de son temps à expliquer à quel point il ne partage pas toutes les détestations obsessionnelles d’un Zemmour et d’une Le Pen et alors qu’elles lui ressemblent en tout point car… qu’on ne s’y trompe pas : Ménard n’a qu’une idée en tête : un RN à l’Elysée.
Aussi, qu’il sache que le coup de pied que ses ascendants ont reçu en 1962, rapatriés d’Algérie, jamais on ne lui laissera le rendre à qui que ce soit… ce coup de pied au cul tellement mérité : Ménard-fils en est la preuve vivante.
