Laurent Ozon face à Aude Lancelin et François Bégaudeau

Face à Ozon, à propos du comportement de Aude Lancelin  et de François Bégaudeau... ils ne peuvent pas continuer avec des invités dont ils ne supportent pas les choix idéologiques car dans ce cas, aucun dialogue n'est possible , aucun échange sinon dans la dé-légitimation de leur invité deux heures durant.

Et ça, c'est indigne.

                     Laurent Ozon, chez lui, sur CNEWS... pour sûr !

Laurent Ozon appartient au courant identitaire de l'extrême droite dont le projet ethno-culturel repose sur le triptyque : langue, sol et sang.

___________________

Combinard, Laurent Ozon cache son refus d’une présence humaine exogène à l’Europe derrière le paravent (ou cache misère idéologique) d’une science de l’homme-animal-mammifère dont les données relèvent certes de la zoologie, de l’ethnologie, de la biologie et de la psychologie (voire l'écologie à la sauce assainissement et hygiénisme) mais les conclusions d’Ozon prétexte à affirmer combien l’homme rechigne au dissemblable.

Nouvelle confirmation du fait que la science, le racisme et l’eugénisme font bon ménage ; mais ça, on le savait depuis la traite négrière et l’esclavage où l’on mesurait les pénis, scrutait les dentitions, examinait la forme des crânes… etc...

Combinard et roublard donc, Ozon habille de science(s) une théorie de l'humanité aux fins de…   "Moi Ozon, je ne suis pas raciste... je suis scientifique".

Suffisamment habile Ozon ? Nay !  Ozon ne trompe personne ; il ne peut rien nous cacher, hélas pour lui. La ficelle demeure tout de même un peu trop grosse ; à ce point corde qu’elle pourrait en pendre plus d’un.

Car enfin, si Ozon était racisme le saurait-il  ? Est-il seulement capable de définir ce qu’est le racisme tel que Aimé Césaire et Fanon ont pu nous en parler ?

                ... de grâce, que cet Ozon ne nous serve pas son racisme anti-blanc à la manque ! Un peu comme si les femmes battues et/ou violées qui souhaitent le faire savoir n’ont pour seule motivation « la haine des hommes » ;  les salariés maltraités, la « haine du patron » etc… etc…

En toute bonne foi, reconnaissons qu’Ozon c'est à la fois érudit (la science pour tenter de moraliser le racisme), grotesque (fantasque) et infantile (sans complexité) : un pot pourri.

Rappelons-lui que seuls les animaux ne se mélangent pas. Or, si nous sommes des mammifères, nous ne sommes pas pour autant des animaux à l'image ( dans le sens de) ce que sont les animaux précisément quant à leur environnement, leurs conditions d'existence et de persévérance de et dans leur être au monde (1).

Encore une fois, Ozon pose un problème ; car enfin… réalise-t-il seulement ce qui suit : s'il était raciste, il n'aurait aucunement besoin de changer un seul mot à ce qu'il nous donne à entendre et à comprendre. 

Il est vrai que nous tous avons oublié qu’être un salaud, ça demande des épaules pour assumer publiquement une cause scélérate et plus encore lorsque le moment venu, il lui faut rendre des comptes et accueillir le verdict sans fondre en larmes en pleurnicheur découvrant sur le tard qu’il n’avait pas la carrure d’une cause qu’il a pourtant fait sienne… insoucieux ou tête en l’air.

         Une question demeure… la seule qui vaille finalement puisque tous les êtres humains ne sont pas unanimes : pourquoi Ozon a-t-il besoin de penser ce qu’il pense ? A partir de quelle histoire personnelle, quelle généalogie, quelle chronologie, quels événements… ce besoin manifestement irrépressible a vu le jour ? 

1 -  Si nous sommes et restons des animaux, Ozon est donc un Chimpanzé. La question maintenant est la suivante: quelle guenon s'est-il trouvée ?