Jacques Attali, incontournable énigme car enfin : que lui doit-on ?

Chouchou des médias depuis 40 ans - d’aucuns le jugeront rien moins qu’incontournable » -, à propos d’un dénommé Jacques Attali, homme des arcanes du « pouvoir », comme d’autres…  piliers de comptoirs - sorte de factotum auquel il ne manquerait qu’une queue-de-pie -, essayiste aussi  - il est dit qu’il a beaucoup écrit ses livres avec ceux des autres -, Nostradamus à la mode « père fouettard » pour des médias à l’audience au profil hébété et comateux, si, par exemple, il ne viendrait à l’idée de personne de remettre en cause l’utilité et la légitimité  d’un boulanger qui sera fêté par tout un quartier au moment de prendre sa retraite, en revanche, nombreux sont ceux qui sont bien en peine de comprendre ce qui peut justifier l'intérêt des médias pour ce Jacques Attali ? Un mystère... un de plus après un questionnement identique à propos d'un BHL.... et de combien d'autres…

Car enfin… que lui doit-on à ce Jacques Attali ? Quel service rendu à la Nation ? Qui pour en témoigner ? Certes, il est dit qu’on lui doit Macron. Et c’est alors que l’idée suivante vient frapper notre conscience : le mépris certain de ce Jacques Attali pour une France qui n’aurait mérité alors guère mieux à ses yeux. Faut dire que certains enfants prennent un plaisir pervers à casser les jouets de leurs camarades de jeux ; jouets que leurs parents n’ont pas pu leur offrir, habités par le ressentiment suivant : « Si ce n’est pas à moi, si ce n’est pas pour moi… alors, ce sera pour personne ! » - ou bien « pour des prévaricateurs éhontés » au sujet de l’occupant actuel de l’Elysée qui, finalement, n'aura, à aucun moment, fait preuve de la moindre compétence à ce poste de Président car à aucun moment on n'aura pu dire : "Là, vraiment, il a montré un savoir-faire incontestable !" ?

Toutes ces années durant, homme ombragé, Jacques Attali nous aurait donc caché une ambition : l’Elysée ? - à force d’y accompagner, les locataires successifs de ce Palais.

Ouf ! Quand on vous dit que le pire n’est jamais certain.

On aura alors une pensée pour Jean Genet et sa pièce théâtre : « Les bonnes ».