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Le meilleur de Serge ULESKI : société, politique, art et culture

Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Près de 20 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs ; durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous ! Pour tout contact : uleski@yahoo.fr

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Une France RN-FN avec ou sans le RN-FN...

Les Retailleau de la politique sont des ruminants revanchards car les vaincus de l'histoire ne renoncent jamais à échouer ; causes de nouveaux problèmes, persuadés d'être missionnés car ils auraient tout compris depuis toujours, ils sont une illusion d'ordre analytique.
 

Les Retailleau savent une France majoritairement empoisonnée d'affects d'une profonde tristesse et d'une grande colère; une France qui « a mal », une France « humiliée » qui ne cherche pas de solutions car le courage lui manque et des médias sans scrupules ne cessent d'alimenter son mal de vivre; aussi, cette France cherche à se venger sur plus faible qu'elle, étant dans l'impossibilité de lever « intellectuellement » la tête pour regarder droit dans les yeux celles et ceux qui, singeant des années durant un pouvoir qu'ils n'avaient pas, n'ont eu qu'un souci : rafler la mise - carrière, confort, standing, sécurité.
 

Les Retailleau sont à la politique ce que les hyènes sont à la savane : ils ne s'attaquent qu'aux proies blessées; ce sont des chasseurs d'électorats traîne-la-patte; ceux qui, aujourd'hui, font les majorités. Avec les Retailleau c'est le changement de ton dans la continuité : l'impuissance et le recours au bouc émissaire pour en détourner tous les regards.

 

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C'est officiel : Henri Guaino, membre du RPR, de l'UMP puis des Républicains, a son rond de serviette dans les médias Bolloré... enjoué, tout à son aise entouré des salariés de médias porte-parole de la FNSEA, d'Israël, du MEDEF, du CAC40, du RN et de sa police FN. En peu de mots pour le dire : médias voix des acteurs de la « maltraitance humaine » à tous les étages, du sol au plafond, sous toutes les longitudes et latitudes.

Un Guaino qui se dit gaulliste (on ne ricane pas !) servira le locataire de l'Elysée le plus pro-US, pro-Otan, pro-israélien de la 5è République (on ne se moque pas !); un locataire qui s'est autorisé tout ce qu'il aurait dû s'interdire le jour où, comme par effraction, il est entré en politique - a fortiori quand il sera alors question de poser ses fesses dans le fauteuil de l'Elysée (et dire que de Gaulle payait les timbres de sa correspondance personnelle avec son propre argent).

Auto-illusion, auto-persuasion - pour autant, Guaino n'en serait donc pas ? Victime du syndrome du « domestique» - trouver un maître à servir à tout prix -, il n'y a sans doute plus de mot pour qualifier un « guaino »; faut dire que depuis le 7 octobre en particulier (même si ça couvait depuis un certain temps), on ne compte plus ceux qui ont mis la langue française à genoux dans leur soutien au génocide des Gazaouis comme une nécessité regrettable mais nécessaire ; et comme un malheur n'arrive jamais seul : la France de Montesquieu, Diderot, Hugo, Jaurès, Bernanos, Jean Moulin et d'Aimé Césaire, d'une pierre deux coups.

 

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Le Souverainisme de type « national » est une gageure ; une aspiration nostalgique d'individus bougons et revanchards qui ont mal digéré la décolonisation ( même si « décolonisation » toute relative dans les faits car il s'est agi de « partir pour mieux rester... autrement »), fruit d'un raisonnement qui fait l'impasse sur la compréhension du comment et du pour(-)quoi d'un Pouvoir aujourd'hui apatride et évanescent... insaisissable... qui échappe même à ceux qui ont pensé sa désincarnation.


Dans les faits, il ne peut y avoir de souverainisme que dans un nouveau projet civilisationnel de coopération Nord-Est (l'axe Paris, Berlin, Moscou, New Delhi, Pékin - d'une seule traite) et Nord-Sud, dans le souci d'un cadre « gagnant-gagnant » à la fois égalitaire et complémentaire ; projet qui exclut la civilisation anglo-américaine qui ne veut en aucun cas partager le monde.

 

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Rejet de l'Arabe, du Musulman et de ceux qui les soutiennent, la France est mûre pour une régime d'apartheid. Les prémices de cet apartheid remontent aux années 60 ; on pourra se reporter à ce qui a été construit, ou, comment et pour qui car l’architecture et l’urbanisme  ne mentent pas.

La gauche authentique est hors-jeu ; la social-démocratie aussi qui doit être tenue responsable depuis les années 80 de la prégnance de l'agenda politique propre aux analyses de l’extrême droite. Personne ne pourra électoralement sauver cette France de Montesquieu, de Diderot, de Hugo, de Bernanos, d'Aimé Césaire et de Jean Moulin... ni LFI et ni le PS... car cette autre France déterminée est fin prête, son électorat, sa classe politique, le personnel des médias, ainsi que les effectifs de Police.

D’aucuns n’hésitent pas à résumer cette France à celle qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain ; une France capable de justifier le massacre de dizaines de milliers de Gazaouis ; une France des procès sans nombre contre le parti LFI qualifié par des F. X. Bellamy, des Aurore Bergé, des Larcher, des Guedj, des Enthoven... de « Parti des Musulmans », à leurs yeux à tous… considérés indignes en tant qu'électorat.

Inutile de se raconter des histoires : avec ou sans une Présidence et un gouvernement RN-FN, la France (tout comme l’'Europe) y succombera avant de s'y soumettre à cet agenda crypto-fasciste.

 

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Gérald Darmanin : «Les étrangers doivent purger leur peine dans leur pays.»


Ce projet est électoraliste et démagogique ; il est aussi d'une bêtise sans nom puisqu'il créera plus de problèmes qu'il n'en résoudra (les recours seront légion, les refus des pays sollicités seront sans nombre) ; et enfin, ce projet est immoral puisqu'il consistera à priver une famille de son père en l'expédiant au diable Vauvert effectuer sa peine de prison ; quant à son retour... les permis de séjour étant appelés à faire l'objet d'une sélection drastique...


Il est vrai que la famille idéale c'est une famille privée de père ; et puis. une famille sans père c'est bon pour la société ; une famille sans père ça vous forme des générations de citoyens respectueux de ceux qui les ont privés de leur père ; aussi, nous tous devrions regretter d'avoir eu un père. Quelle injustice la présence de ce père, vraiment !

C'est sûr, tous regretteront de ne pas avoir eu l'opportunité d'offrir à cette France le sacrifice de leur vie ; tous cultiveront le regret de ne pas avoir été gazés dans les tranchées du chemin des Dames pour l'amour de la patrie qui les a privés de leur père.

Tenez ! A propos d'une France aux familles privés de leur père arabo-musulman en particulier, il est dit que le personnel des médias Bolloré, CNEWS en particulier, ne se sent plus jouir ; dans les couloirs, des râles orgasmiques se font déjà entendre ; les plus anciens retrouvent la vigueur de leur jeunesse ; sécrétions, flux et reflux, ressac... ça colle aux basques !


Sachez toutefois que le passage de la serpillère n'y suffira pas. On dit ça... on dit rien. C'est à vous de voir.

 

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Le RN qui n'est que l'agence de communication d'un FN en campagne, ne sera jamais une option pour la France : ses élus, ses idéologues, ses conseillers, son personnel, son électorat et des effectifs de police qui votent majoritairement en sa faveur (merci de vous reporter aux tweets d’un Odoul et d’un Valet), possèdent un potentiel raciste, liberticide et « homicide » colossal ; un potentiel que l'on ne trouvera dans aucun autre parti.

La France de Montesquieu, de Diderot, Victor Hugo, de Jean Jaurès, de Jean Moulin, de Bernanos et d'Aimé Césaire - et alors qu'il ne saurait y avoir une autre France sinon abjecte - ne peut en aucun cas se permettre de « tester » ce potentiel sans courir le risque d'une remise en cause d'une amplitude  quasi-civilisationnelle de son identité si l'on prend en compte l'influence politique, morale, intellectuelle, scientifique et artistique qui a été - et qui demeure en partie aujourd’hui encore - la sienne dans le monde.

La nature du souci qu’un pays et ses résidents, un Etat, tout gouvernement doivent avoir de la justice des conditions d'existence des êtres humains dans le cadre d’une co-responsabilité… est un déterminant majeur pour toute société.

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A l'attention de ceux qui dénoncent sans relâche ceux qui affichent leur refus de déposer un bulletin RN dans une urne ; un RN qui n’est que l’agence de casting d’un FN en campagne :

Jamais le RN ne reconnaîtra qu'il n'a existé aucun désir d'intégrer les populations racisées... et que tout a été fait pour qu'on ne les rencontre jamais : ce qui a été construit, - comment et où - l’atteste pleinement. Jamais le RN ne reconnaîtra cette faute originelle.

Jamais le RN ne reconnaîtra que la France qui a eu et a besoin d'eux aujourd’hui plus que jamais, n’a pour autant à aucun moment désiré ces populations issues de son histoire coloniale ; ainsi que le fait suivant : un Arabe, un Africain, un Musulman sont dignes d’une certaine considération seulement s'ils participent au dénigrement des « populations racisées» - se reporter casting des médias Bolloré à ce sujet : Medjebeur, Mabrouk, @naima_mfaddel @AmineElbahii @Aminelkhatmi…

Un gouvernement RN signifie donc plus d'humiliation, de stigmatisation, de répression.

A propos de l'utilisation de la police sous une présidence et un gouvernement RN (une police qui vote majoritairement RN), posons-nous seulement la question suivante : comment aurait-il géré La ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les manifestations en soutien au Peuple palestinien, les groupes d'émeutiers et autres casseurs ? Quelle utilisation un gouvernement RN fera de sa police et alors que le RN ne pourra jamais faire moins que ce qu'un gouvernement Macron a pu infliger aux Gilets Jaunes ?

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Il y a fort à parier que le personnel des médias mainstream - de Bolloré à France culture - s'accommodera d'un RN à l'Elysée ; leur emploi, leur carrière et leur standing à tous n'ont rien à redouter – à l’exception sans doute de France-Inter et France-Info.

De la police qui vote majoritairement RN ? Nulle crainte non plus.

Reste tout de même les risques d’instabilité chronique qui perturbe la bonne marche des affaires du petit commerçant comme du CAC40 et celle du narco-trafic - dans les quartiers populaires en particulier.

Aussi, la proposition farfelue de bannissement du RN en fera sourire plus d'un et plus d’une, d'autant plus que le personnel des médias - qui n'accepte de « gauche » que celle de la social-démocratie qui a laminé nos régions et des millions de vies -, une petite bourgeoisie au service de la Grande, a toujours fait le choix de la matraque contre la justice car elle n'ignore rien du fait suivant : ce que toutes deux défèquent après l'avoir consommé et digéré, elles l'ont volé à ceux qui travaillent vraiment et dont les frigos sont vides dès le 10 du mois.

Ils sont éditorialistes, animateurs et animatrices de télé qui se pensent «journalistes » car ils sont munis d'une carte de presse - casting de fausses blondes et de gringalets ( mais où sont les grosses et les moches !?) - et d'autres encore, affublés d'un « CV bidonné » à peine sorti(e)s de l'Ecole où ils ont appris à penser « utile » - salaire et carrière - comme d'autres, jadis, à coucher.

 

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RN à l’Elysée…

Livrer un pays à un parti dont les membres n'ont aucune compétence reconnue, c'est sans aucun doute chercher à faire payer quelque chose à ce pays. Or, on ne règle pas ses comptes sur le dos d'une nation tout entière.

Il faut donc se ressaisir ! Mettre de côté son amertume, sa colère, une résolution de violence supposée apaiser une tension irrésistible en faveur d'un châtiment qui a peu à voir avec la justice... car rien n'est irrépressible; chacun doit pouvoir être capable de prendre conscience in extremis de l'irresponsabilité d'un tel projet : un RN à l’Elysée.

On ne touche jamais le fond car celui-ci est insondable. Après le fond, il y a encore du fond.…. ça s'appelle le tréfonds; et encore, plus profond : l'abysse... là où la punition est générale; tout le monde y passe... tous perdants sans exception... en premier, ceux qui se sont crus légitimement habités d'une « prière vengeresse » pareille à un envoutement.

Pour ne plus subir, il faut s'engager; certes, on subit encore mais différemment car on établit un rapport de force qui se construit dans l'entêtement et le courage. Un bulletin de vote de dépit, un bulletin vengeur, ne permettra jamais à quiconque de se tenir debout sur ses deux jambes fier, digne et responsable. On ne se venge pas; on se bat en faveur de la justice des conditions d'existence de TOUS les êtres humains.

 

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Rappelons que l'électorat RN - parti qui n'est que l'agence de casting et de communication du FN -, s'est construit à partir des années 80 après « la trahison » de 1983 et l'instrumentalisation du racisme destiné à culpabiliser les classes populaires ouvrières blanches que la présidence Mitterrand s'apprêtait à abandonner au néo-capitalisme ; cette base électorale que les petites classes moyennes sont venues grossir au fil des ans ne lâchera rien tant qu'un gouvernement raciste, liberticide et brutal ne sera pas au "pouvoir" avec ou sans le RN en tant que parti car il faut s'attendre à trouver de l'extrême droite (crypto-fasciste) dans tous les gouvernements à venir.

La bourgeoisie, ses médias et son personnel ne s'en plaindront pas : les profits sont racistes et liberticides ; le commerce brutal, voire impitoyable avec les concurrents les plus faibles. Et tous n'y verront que du feu pour s'être déjà vautrés dans la fournaise.

Aussi, inutile de se raconter des histoires : la gauche est hors- jeu ; de même en ce qui concerne la social-démocratie qui s'est ralliée à la mondialisation et qui doit être tenue responsable de l'ascension de l'extrême-droite depuis les années 80. Toute l'Europe empruntera cette voie - et c'est en marche - car il n'y aura pas d'autre électorat majoritaire capable d'installer dans les lieux symboliques du pouvoir - Elysée et Matignon pour la France - une gauche garante d'un Etat de droit soucieux des libertés publiques et de la justice des conditions d'existence des êtres humains.

 

 

 

 

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