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Le meilleur de Serge ULESKI : société, politique, art et culture

Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Près de 20 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs ; durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous ! Pour tout contact : uleski@yahoo.fr

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Des fonctionnaires de police "militants politiques" sur CNEWS

 

Quand le devoir de réserve des policiers vole en éclats sur CNEWS… dans l’indifférence de leur ministère de tutelle… et de son ministre en titre… que nous est-il donné à comprendre et à redouter ?

On pensera à ces syndicalistes, en particulier de chez Alliance proche du RN… dont les interventions n’ont plus rien à voir avec celles d’un officier de police judiciaire mais bien plutôt avec la parole d’un militant politique d’extrême droite - comme un fait exprès, l’un de ces syndicaliste, commissaire de son état,  est aujourd’hui député européen du Front national : un dénommé Matthieu Valet qui, sans repos, poursuit sa vindicte contre La France Insoumise à chaque opportunité offerte par les médias.

 

 

 

 

 

 

Rappelons au sujet de ce syndicat Alliance ce qui suit : «Marre des raclures, des nuisibles, des jeunes d’origine étrangère » : paroles du secrétaire général du syndicat de police Alliance, Fabien Vanhemelryck, recueillis par Mediapart en Juillet 2024.

Notez au passage que le syndicalisme policier a la réputation d’être un syndicalisme de fond de panier, voire de caddie de supermarché, là où l’on trouve des feuilles de salade dé-séchées et des tickets de caisse jaunis… quand on connaît l’efficacité de ce syndicalisme en relation avec les conditions de travail et d'équipement de ce qui aurait dû être « notre police » et qui n’est que la police d’un Etat pourfendeur du droit - le traitement du mouvement des Gilets jaunes et ceux qui défendent la cause palestinienne l’attestent à jamais - et d’un Front national (RN) à propos duquel les fonctionnaires de police dans leur écrasante majorité espèrent qu’il sera sous peu en situation d’investir l’Elysée et Matignon…

Nous, contribuables, rappelons-leur à tous que nos impôts ne sont pas destinés à rémunérer des fonctionnaires de police militants politiques qui, sur CNEWS, vilipendent sans retenue  des Elus de la République – ceux de LFI  en particulier - tout en ayant la prétention de dicter la politique sécuritaire et pénale d’un gouvernement ; nos impôt sont destinés à rémunérer des policiers ; or,  le travail d’un policier… c’est dehors et pas dedans. Aussi, on ne pourra que leur rappeler leurs obligations contractuelles : bosser et non blablater ;  et si possible sans bavures.

On l’avait sans doute oublié : il n’y a pas de police dite « républicaine » a priori ; toute l’histoire de la police - française en particulier - l’atteste ; il suffit d’évoquer la commune de Paris et la répression dans le sang des luttes ouvrières ; le régime de Vichy – arrestation et déportation des résistants communistes, gaullistes et des Juifs ; massacres sans nombre dans les colonies ; guerre d’Algérie en métropole qualifiée « Opération de maintien de l’ordre » ; Gilets jaunes ; activistes écologistes ; s’il n’y a pas de police dite « républicaine » a priori  c’est qu’il n’y a qu’un Etat de droit ou pas… sous le contrôle du conseil constitutionnel, du conseil d’Etat, des tribunaux administratifs, de la LDH et celui des cours pénales européennes et étasuniennes -  « IGPN vous dites ? » - 90% des signalements ne font l’objet d’aucune enquête  et les enquêtes d’aucune sanction ; Tenez ! Comme pour les viols : 9,99 fois sur 10, le violeur est blanchi… trompettiste, acteur de cinéma ou pas.

Cherchez l’erreur pour peu qu’il y en ait une.

Une police méprisée par l’Etat, lequel s’appuie sur des effectifs sans instruction, sans recul ni compréhension du « pourquoi et comment nous en sommes arrivés là » excepté à grand renfort de commentaires lapidaires mâtinés d’idéologie qui n’expliquent rien ; or, une police formée à la petite semaine - un 7 sur 20 au concours d’entrée permet de porter l’uniforme, une arme et d’être investi de pouvoirs colossaux – ne peut pas être une option dans une démocratie digne de ce nom et en danger comme jamais… dans le contexte d’un Etat de droit bien malmené depuis trois présidences en particulier, à la grande satisfaction d’un parti politique et de sa police qui s’impatientent et tapent du pieds :  le bruit des bottes.

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