Pour rappel et pour mémoire... un peu d’Histoire… face à un nouvel effondrement du journalisme ; cette fois-ci à propos du conflit russo-étasunien ( et non russo-ukrainien ; l’Ukraine n’étant que le terrain choisi par les USA pour cette confrontation) :

En Octobre 2000 Poutine, nouvellement élu à la tête de la Russie, exprimait son voeu de voir la Russie membre à part entière de la communauté des nations et peuples européens dans un avenir proche.

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           A propos de ce conflit non pas russo-ukrainien mais russo-étasunien, après l'Irak, la Syrie... on assiste à un nouvel effondrement du journalisme : une nouvelle fois, une fois de trop ?

Car enfin... cette guerre en Ukraine au centre de laquelle il faut bien placer les USA - conflit provoqué et mené sur le dos de l’Europe ; l’Europe et ses perspectives d’avenir et autres potentialités -, n'a rien de particulier en soi : ne ressemble-t-elle pas à toutes les guerres, notamment celles qui ont vu la destruction du Moyen et Proche Orient aux millions de morts et de déplacés (avec en prime une instrumentalisation dévastatrice de l'Islam politique)... dont une partie frappe maintenant à la porte de l'U.E ?

Or, de C-news à France-télévision et Radio-France en passant par BFM et Mediapart...  tous se contentent de nous raconter cette guerre sans jamais, au grand jamais, expliquer ni son origine,  ni les responsabilités ni les acteurs et autres protagonistes en cause depuis les années 2000 ; pour ne rien dire du questionnement suivant : qui en sortira gagnant, qui en sortira perdant, pourquoi et à quelle hauteur.

Aucun travail journalistique digne de ce nom autour de ce conflit, aucun.

            Si avec Todd il faut savoir "en laisser" il faut aussi savoir "en prendre"...  dans cet entretien tout particulièrement. 

Nous voulions de l’Histoire, de la chronologie, ces médias nous servent un parti-pris propagandiste éhonté, de l'émotion en veux-tu-en-voilà ! et ce alors que l'émotion est bien le pire des mensonges quand on veut éclairer la réalité, voire... la vérité qui, si elle est considérée comme la première victime dans toute guerre, rappelons que ses meurtriers devaient revêtir une identité, une seule... celle de l'Etat et certainement pas l'identité de rédactions censées oeuvrer dans le cadre d'une liberté d'information constitutionnellement protégée.  

C'est l'idée même de démocratie qui s'est effondrée. Mais ça, c'est tout de même pas nouveau ; cet effondrement qui touche un nouvel fois le journalisme ne fait que confirmer ce que l'on soupçonnait déjà pour le vivre jour après jour depuis une trentaine d'années en ce qui concerne l'Etat de droit, la politique, les libertés publiques et l'économie ainsi que toute idée de justice sociale ! 

                 Et puisqu’il n’est et sera manifestement question que de propagande… on devrait pouvoir accéder à toutes les propagandes sans exception. 

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            Seul Internet avec ses médias indépendants de ré-information, dits médias de contre-information, sauve ce métier qui aurait dû être le leur à tous, salariés des médias : journaliste.

Pour prolonger... à toutes fins utiles...

 ... pour une meilleure compréhension du Donbass  et de sa majorité russophone