16 Février 2024
Artiste contestataire iranien : Barbad Golshiri
En Iran, tout comme en France et ailleurs encore, il y a des sujets que vous ne pouvez pas aborder, des comportements, des injustices que vous ne pouvez pas dénoncer non plus et des individus que vous ne pouvez pas remettre en cause publiquement (corruption, actes criminelles - pédophilie et autres) dans les médias dominants et ailleurs sous peine de sanctions.
Certes, les abus, les injustices interdits de dénonciation diffèrent d'un pays à l'autre ; ce qui explique la raison pour laquelle il n'y a pas ni plus ni moins de censure en comparaison dans ce pays-ci que dans ce pays-là (encore une fois : seuls les sujets interdits diffèrent et sans doute aussi la nature de la sanction) puisque dans chacun d'entre eux, vous pouvez être poursuivi en violation de vos droits par des tribunaux sous influence (politique, religieuse ou communautaire) ou bien être la victime d’une exclusion impitoyable à la fois sociale et professionnelle : mise au placard, licenciement, dénonciation calomnieuse, passage à tabac, bannissement.
Pour cette raison, on pourra reconnaître sans difficulté qu'un réfugié de la Corée du nord est bien plus libre en France quand il s'agit de dénoncer des agissements qui concernent son pays puisque la France lui permet d'échapper à la censure coréenne et un Français bien plus libre en Corée puisqu'il pourra échapper à la censure française et aux sanctions car ces deux pays ( et d'autres bien évidemment) sont bel et bien sur un pied d'égalité quand il est question de taire, de faire taire, une parole qui n'a pas sa place aux yeux de ceux qui ont le pouvoir d'en juger, arbitrairement puisqu’il s’agit le plus souvent d’une question de rapport de force ( économique et culturelle ou communautaire principalement) dans chacun des pays pris en exemple.
La situation en Europe étant ce qu’elle est en ce qui concerne la liberté d’expression, un média en particulier a compris qu’il avait une carte à jouer : il s’agit du pur player RT ( média d’Etat russe) devenu « le refuge » de tous les bannis des médias dominants francophone mais pas seulement puisque ce média est implanté dans tous les pays de l’E.U.
Et puis enfin, on ne manquera pas de noter ceci : plus un média est verrouillé plus il est généreux quand il s’agit d’accorder des espaces de liberté d'expression à des intervenants étrangers (comme donner la parole aux réfugiés iraniens et syriens) issus de pays très restrictifs dans le domaine de la liberté d'expression, à condition toutefois qu’il s’agisse d’un pays ennemi – un adversaire sur un plan géopolitique - car on ne libère pas de la censure une parole bannie par un allié ( aux USA et en GB : les Assange, les Snowden) : écran de fumée imparable cette générosité quand il est question de cacher un verrouillage tous azimuts de tartuffes éhontés de la défense de la liberté de création et d'expression.
La radio France Culture en particulier est passée maîtresse dans ce domaine.
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Banni des médias et des salles de spectacles depuis ce sketch improvisé sur France 3 un 1 décembre 2003, persécuté sans relâche par les officines israéliennes française que sont prioritairement le CRIF et l’UEJF ( entre autres), jamais il ne sera accordé à Dieudonné la moindre trêve.
Spartacus du rire, là où l'humoriste, ainsi nommé, cesse d'être l’esclave d’un humour tiroir-caisse, un humour de flagorneur, et pour voie de conséquence, un humour affligeant comme tout ce qui rabaisse l'homme à ce qu'il croit savoir de lui-même, qui n'est le plus souvent que ce qu'on a daigné lui enseigner ou bien ce qu'on a souhaité lui faire espérer de lui-même et des autres...
Procès après procès, Dieudonné demeure assurément le plus grand satiriste-activiste français depuis DADA, les surréalistes, Alphonse Allais, Jarry... et plus tôt, bien plus tôt : Molière et les moralistes du 17è et 18è siècles.
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Décès de Navalny alors emprisonné ; un Navalny considéré comme le chef de l'opposition à Poutine.Tous les médias sont en émoi.
Navalny oui ! Assange non !
Une pensée pour Julian Assange que vos dites « démocraties » assassinent à petit feu, au compte-goutte ; un Assange abandonné des médias dans les oubliettes des Etats dits « de droit ».
Il est vrai qu’avec le « Poutine bashing » on garde son emploi ; avec un soutien à Assange tout en dénonçant son assassinat, on le perd cet emploi ! Idem en ce qui concerne toute dénonciation de la politique israélienne d’un cynisme d’une cruauté et d’un anti-humanisme inégalés en Occident depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Médias, on lit en vous comme dans un livre ouvert en grand – police de caractère : 72 .