Etre ou ne pas être !... Eric Naulleau ou comment préserver son standing et sa compétitivité sur le marché des chroniqueurs télévisuels ?

            Tout est fatalement plus fort que soi quand on n’a conscience d’aucun danger tout en cultivant une très haute opinion de sa propre personne ; le danger d’une compromission déshonorante ; ce glissement lent, subreptice, imperceptible vers et dans ce à quoi on croyait pouvoir échapper : la fange.

                                                  ***

          Né en 1961, assistant d’un sénateur PS… plus tard... oeuvrant dans l’édition  - édition marginale de surcroît puisqu’il se spécialisera dans la littérature des Balkans -, en tant que "critique littéraire" Eric Naulleau ne se reconnaîtra qu’un devoir, un seul : fustiger tous les auteurs à succès, de Houellebecq à Marc Lévy (bonjour le mélange et la confusion des genres !).

Ne tenant pas en place faute de pouvoir en trouver une qui soit pérenne et rémunératrice… laminé par Alain Soral dans un ouvrage d’entretiens «Dialogues désaccordés »… car un Naulleau qui n'a aucun niveau... « ça ose tout et c’est à ça qu’on les reconnait » …

Sans perspective de carrière ni savoir-faire, comme tant d’autres avant lui, Naulleau a fini chroniqueur à soixante ans passés : dans un premier temps il fera fortune sur France 2… (il y gagnera le droit d'être titulaire d'une carte Gold American Express) occupé à faire la courte échelle à Eric Zemmour dont il se dit « proche » ; il participera à sa campagne de 2022 à l’occasion des élections présidentielles…

France 2 donc, puis Paris-première - il y retrouvera Zemmour -, M6 et plus récemment… l’empire médiatique d’un Vincent Boloré : C8… chez Hanouna ( l'émission « Balance ton poste » : urine et excrément télévisuels) et enfin…  C-news.

Un C-news qui réunit tout ce que la France compte de xénophobes, voire de racistes, d’anti-syndicalistes, d’anti-féministes, d’anti-Mélenchonistes, d’anti-écologistes, d'anti-wokisme, d’anti-réseaux sociaux, d’anti-immigrationnistes, d’anti-Musulmans (on parlera d’islamophobie… le nouveau visage du racisme) ; un C-News en « quête d'esprit » chaque dimanche matin avec l'émission dédiée à...  

       « Dieu le père… Dieu contre les forces du mal »...

... sous la tutelle d’une dénommée Véronique Jacquier qui, si d’aucuns aiment « bouffer du cureton », semble a contrario apprécier la compagnie des porteurs de chasubles et de soutanes parfumées d'encens tout en refusant de se soucier de ce que ces tenues ecclésiastiques et liturgiques ont encore la prétention de pouvoir cacher et alors que plus personne n’est dupe : des centaines de milliers de viols d’enfants dans l’intimité des sacristies-alcôves aux secrets aujourd'hui éventés dans les volutes de fumées d'encens de l'horreur : inutile d’incriminer Vatican II ; tout son personnel n’a jamais eu besoin d’encouragement à ce sujet.

C-News donc… 

Observez comme il se tient bien droit sur son tabouret face à Pascal Praud, les mains croisées, à l'écoute, studieux... car Naulleau n'a qu'un désir manifestement : revenir le jour suivant et tous les jours d'après.

Propre sur lui, la chemise immaculée et repassée, bon élève, respectueux et patient, prenant la parole quand Pascal Praud le lui permet... un Pascal Praud qui n'a pourtant "pas idée" à propos de tout, en particulier sur rien... à l'exception d'une certitude, une seule : la certitude d'être capable de tout saisir ; immense prétention de ceux qui n'ont ni les bras ni les mains pour le faire...

Si dans les années 70, un Polnareff pouvait chanter « On ira tous au paradis »… aujourd’hui doit-ton entonner un « ils finiront tous chroniqueurs sur C-News » ?

Force est de constater que les probabilité sont grandes. Pensez donc ! Naulleau, Onfray, G.Leclerc (un temps à la tête de la chaîne parlementaire LCP), Joffrin ( anciennement à la tête du Nouvel Obs)… et même un communiste : Dartigolles, enjoué et complice.

Il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur quand il s’agit non pas de décaisser mais bien plutôt d’encaisser.

            Aussi… Naulleau s’accroche désespérément - et ça se voit -, âpre aux gains, à la tâche jour après jour car il n’a pas droit à l’erreur ; il le sait ; d'autant plus que... aussi sexy qu’une porte de prison ou qu’un vendeur d’électroménager en fin de carrière (ce qui n’arrange rien ; on en conviendra), sans doute craint-il de retrouver un jour sa valise sur le trottoir s’il devait matériellement déchoir (sur un plan intellectuel et moral c'est fait depuis longtemps déjà) et perdre le précieux sésame « carte Gold American Express » qui ouvre les portes de nombre de chambres à coucher ; pour s’en convaincre, il suffit de se pencher sur ses attributs physiques car enfin… hommes, femmes... qui peut bien avoir envie de mettre un Eric Naulleau dans son lit ?

Obligé à toutes les disgrâces pour préserver son standing et sa compétitivité sur le marché des chroniqueurs télévisuels (entre autres marchés)… Naulleau s’accroche comme un morpion au poil du pubis d’un environnement médiatique dans lequel un chroniqueur chasse l’autre ; environnement médiatique de l’instant, idéologisé comme jamais et dont l’INA n’aura rien de digne à nous montrer dans cinquante ans.

Naulleau… - cet éternel employé éternellement à la recherche d'employeurs ! tel un furet - il est passé par ici, il repassera par là - c'est sûr... Naulleau est à vendre (notez au passage que son père était VRP) !  

Médiocre, opportuniste, sans conviction... rien de surprenant au fait qu’un Naulleau puisse trouver « preneur » … car si d’aucuns sont dans le « ni-ni », Naulleau fonctionne avec un « oui mais » à l'image de tous ceux qui, in fine, ne devront rien à eux-mêmes (talent, travail) mais tout aux autres... leurs employeurs d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

          Laissant loin derrière lui son aîné, compagnon des années de vache maigre, un dénommé Pierre Jourde, Naulleau a été et demeure de tous les partis ; autant dire, d’un seul parti : celui du tiroir-caisse médiatique.

Le centre mâtiné de droite et d’extrême droite lui convient à merveille ; il est vrai que c’est là que se trouvent, que se font… aujourd’hui, les carrières les plus lucratives.

          Grand bien lui fasse donc car, pour un peu, on en viendrait presque à ressentir non pas de l'empathie mais bien plutôt de la pitié à son sujet tellement est manifeste la précarité de sa condition.

_________________

1 - Ce qu'on ne pardonnera jamais à France 2, Ruquier, Barma et Naulleau... c'est d'avoir offert des années durant à Zemmour et à sa parole raciste une tribune.... sous prétexte que l'audience, c'est comme l'argent, ça n'a pas d'odeur quand on passe à la caisse chaque mois en dizaines de milliers d'euros. 

2 - Les Naulleau du PAF, toujours plus nombreux, qui n'ont aucun métier, aucune oeuvre,  privé d'amour propre, portent avec eux, en eux... quelque de chose de sale et d'indigne : un parasitisme aussi éhonté qu’effronté.