Il était une fois... une rave-party à 5km de Gaza !

                              "On ne fait pas la fête à côté du malheur"

Combien sont-ils à oublier ce qui suit : « la nouvelle condition de l’homme dans la modernité » ; situons la maturité de cette condition (la maturité de sa prise de conscience) au sortir de la Seconde guerre mondiale...

« Nouvelle condition de l’homme » - l'homme dit « adulte et vacciné » bien évidemment...! A savoir que plus personne n’est innocent depuis que le commun des mortels a pris un peu de pouvoir sur la condition qui est la sienne ; d'où la naissance d'un nouveau fardeau sur ses épaules : la responsabilité morale.

L'oubli de cette nouvelle condition – de cette nouvelle responsabilité -... explique ce qui suit : jamais il n’y a eu, dans cette modernité qui est la nôtre, autant de petits et de grands salauds du quotidien conscients ou insouciants : le refus de cette responsabilité morale ou bien l'absence de conscience à son sujet les caractérisent tous.

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"Il a ceux qui crachent sur les tombes ; d'autres dansent près des cimetières"

             Une rave-party à 5km de Gaza !

Gaza, prison à ciel ouvert ; la plus grande concentration d’êtres humains au kilomètre carré ; preuve irréfutable, soit dit en passant, de l'Etat d'apartheid dans lequel les Palestiniens sont confinés d'autant plus que c'est l'Etat israélien qui décide de l’alimentation en eau, en gaz, en électricité, des approvisionnements en nourriture des Gazaouis... et s'ils seront autorisés à se rendre sur le lieu de leur travail ou pas...

            Une rave-party à 5km de Gaza dont la population vit dans des conditions que personne au monde n'envierait !

Israël donc dont la population est bien incapable de faire un lien entre les effets et les causes structurelles de ces effets ; cette incapacité (pathologie ?) gravissime a pour origine des décennies d'enseignement d'une « irresponsabilité morale » sournoisement inculquée et entretenue (l'être humain n'a aucun devoir envers un autre être humain excepté s’il est son semblable - religion, ethnie) par des leaders communautaires et médiatiques (ici en France et partout ailleurs) au cynisme d’un anti-humaniste d’un autre âge.

            Une rave-party à 5 km de Gaza à la population parquée telle que des animaux !

Mais alors qui sont-ils tous ? Des mutants ? Mais où est leur humanité si elle n’est pas dans le souci de l’autre et plus encore quand il est autre, voire tout autre ?

Si la vieillesse est un naufrage, la jeunesse… israélienne de surcroît, l'est tout autant... qui plus est d'un point de vue moral.

              Au terme de ces soixante dernières années... il faudra bien se résoudre au constat suivant : la création de l'Etat d'Israël (et sa "gestion") aura été le tombeau intellectuel et moral de toute une communauté. 

Faut-il y voir là un nouvel exemple de ce qu'est l'ironie de l' Histoire, de ce dont elle est capable... ironie qui n'épargne aucun peuple, aucune nation... ironie cruellement tragique ?

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Une société qui a modelé psychologiquement et psychique-ment cette jeune femme jusqu’à lui permettre  de penser que l’on peut  sans sourciller faire la fête, danser, s'amuser, passer du bon temps… à 5 kilomètres  d’un territoire dans lequel 2.5 millions de personnes que l'on fait vivre dans des conditions proches d'une déshumanisation totale  depuis 1948, soit depuis près de quatre générations...

Une population qui n’a de l’eau, de l’électricité, de l’essence, de la nourriture, des soins médicaux que si et seulement si l’Etat auquel elle appartient le juge nécessaire ; une population qui est autorisée à quitter cette prison à ciel ouvert, ce qu’il faut bien se résoudre à nommer « camp de concentration » puisqu’on y compte une concentration de population parmi les plus élevées au monde…   pour aller gagner une pitance incertaine auprès d’un employeur israélien si et seulement l'Etat d'Israël donne son accord...

Si l’âge de cette jeune fille appelle notre mansuétude, nombreux nous sommes à penser qu’il n’y a plus rien à sauver d'une telle société.