CNEWS : IGNORANCE CRASSE, DEMAGOGIE, SERVITUDE ET REFUS DÉLIBÉRÉ DE LA COMPLEXITÉ DES CAUSES - CARRIÈRE OBLIGE !

Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations pour les chaînes de la TNT, à l’Assemblée nationale, le 29 février 2024 : CNEWS en question...

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Sur CNews, les Pascal Praud et autres Mabrouk, Ferrari,  Kelly et leurs intervenants qu'ils encadrent… on les a écoutés, on les a regardés… et puis, on a laissé notre esprit voyager dans le temps sans qu’on l’y ait invité, du moins… consciemment…

A notre grande surprise c’est alors que l’on n’a pas pu s’empêcher de penser à l’année 1940, au moment du vote des pleins pouvoirs à Pétain…  et le fait de devoir assumer ce vote en collaborant directement ou indirectement avec ce régime…

On les a écoutés, on les a regardés… on n’a pas pu ne pas penser à la guerre d’Algérie aussi et aux dénonciations de la torture et des assassinats de l’Etat français, de sa police et de son armée…

Oui ! On les a écoutés, on les a regardés… et l’on s’est souvenu de nos lectures à propos du Front populaire de 1936…

On les a écoutés, on les a regardés effarés… et l’on n’a pas pu s’empêcher de penser à la Première guerre mondiale ; aux milliers de morts pour rien… assaut après assaut sous les ordres d’officiers avides de médailles... et la Commune de 1871 avec ses Communards communeux et communeuses et ses Versaillais…

On les a écoutés, on les a regardés… et l’on n’a pas pu réfréner ce questionnement :  à quelle France tous, auraient-ils alors appartenus ? Et plus prégnant encore, cet autre questionnement : aujourd’hui, à quelle France peuvent-ils bien tous appartenir ?

Sans réponse claire, définitive, c’est l’obligation de ce retour vers un certain nombre d’événements clés de notre Histoire qui s’est imposée…

Et puis… la réflexion suivante est arrivée car la pensée a le vide en horreur ; il faut bien qu’elle finisse par trancher : alors, oui, force est d’expliquer que leur France… c’est une France qui se situe sans l’ombre d’un doute, au-delà et par-delà cette France de Victor Hugo, de Jean Jaurès, de Jean Moulin, de Bernanos, d’Aimé Césaire et d’Edgar Morin…

C’est assurément une France qui n’aura pas un seul regard pour les damnés de la terre de France (en particulier ceux qui tirent leur dignité du fait de s’en enorgueillir), plus encore s’ils n’en sont pas originaires pour demeurer à leurs yeux à tous… à jamais étrangers de peau, de langue, de mœurs ; de même à l’endroit de ceux qui auraient l’imprudence de les soutenir…tous ces pestiférés.

Leur France ne serait-elle pas aussi cette France qui donne le dernier coup de pied à ce corps qui gît à terre avant de détaler au plus vite à la première alerte : celle des sirènes d’une ambulance ou d’une voiture de police ?

Rarement il nous aura été donné d'écouter autant de propos  absurdes, d'une mauvaise foi achevée et éhontée, d'une soumission d'individus le plus souvent sans métier, sans compétence - d'autres à la retraite et désoeuvrés -, à une politique éditoriale du moins-disant intellectuel et moral (oui, moral ! pour rappel : ce qu'il n'est pas permis d'infliger à un être humain ni de lui souhaiter) ; individus parasitaires sortis des catacombes d'une culture "ramassis"... blette, culture vindicative de revanche qui ne permet aucunement de tenir un raisonnement digne de nom sur quelque sujet que ce soit, sinon dans le recours systématique de procès d'intention sans nombre ; intervenants qui n'ont qu'un souci - revenir la semaine prochaine et toucher leur chèque en fin de mois.

Ce défilé d'hommes et de femmes à ce point indigents intellectuellement et moralement...  totalement soumis à des préjugés, des partis-pris ainsi qu'à des affects les plus inopérants et les plus hideux qui soient, est sans doute sans précédent dans toute l'histoire du paysage médiatique français.

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Le jour où l’être humain a choisi de se situer au-dessus de la défense de la justice des conditions d’existence de son voisin (ou du moins de s’en soucier même par intermittence)…  aux seules fins de jouir d’un standing de vie réservé à quelques-uns … alors ce jour-là, l’être humain a ouvert une porte que personne n’a pu refermer tellement les candidats sont légion ; et ce… pour un quignon de notoriété, ou bien… parasites… pour  échapper au salariat ; ou bien encore… pour se faire les porte-parole de ceux qui signent les chèques en fin de mois… gros salaires pour des forçats indifférents, des forçats... forçats de bêtise, de lâcheté, de haine ; opportunistes d’une ignorance et d’ une intolérance pathologiques (difficulté d’envisager un monde habité par des êtres humains qui ne leur ressemblent pas) à l’origine desquelles on trouvera un refus non négociable d’accepter de s’incliner devant la complexité des causes car il n’y  a pas de carrière pour ceux qui souhaiteraient s’y coller.

Et c’est sans doute là, la seule compréhension du monde à leur portée.

L’indifférence fait des prodiges auprès de tous ces thuriféraires pour lesquels l’existence n’a qu’un souci : l’accaparement.

Ne jamais rien lâcher à qui que ce soit… dont il ne puisse pas en être privé.

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Pour prolonger, cliquez : Cnews, autopsie d'un cadavre audio-visuel