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Le meilleur de Serge ULESKI : société, politique, art et culture

Etre au monde, oui ! Mais sûrement pas de Ce monde ! Plus de 18 années d’édition de billets de blog sur 20-minutes, Médiapart et Nouvelobs, aujourd'hui sur Overblog... Durant toutes ces années, sachez que tout ce qui est beau, rare, difficile et courageux ne m’aura pas été étranger ; d'où le choix de mes catégories et des sujets traités. Bonne découverte à tous !

Quand un sociologue, Philippe Corcuff, livre des milliers de nos concitoyens en pâture aux médias de la connivence et de la censure de tous les débats dignes de ce nom

 

 

                   "Le débat public est-il de droite ? C’est la thèse de Philippe Corcuff, maître de conférences de sciences politiques à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, qui analyse dans son livre "La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées" le glissement progressif des thèmes de l'extrême-droite dans le débat public. Une tendance qui participerait ainsi à un brouillage entre les frontières idéologiques de la gauche et de la droite, qu'il appelle "confusionnisme".   

            France Culture le 10 mars 2021

 

                                                                ***

Piètre auteur, piètre orateur, piètre intervenant médiatique, Philippe Corcuff, fantôme et squelette intellectuel, enseignant à Science-Po Lyon, sort du placard, la soixantaine passée, déterminé, ayant assimilé, faisant sien, tous les codes qui ouvrent toutes les portes de la gloire : celle des médias dominants.

Son dernier ouvrage en main, "Corcuff, nouvelle bouture", "Corcuff dernier-cri" avant une agonie intellectuelle assurée et le dépôt de bilan d’une petite entreprise toute rabougrie, la queue basse et molle, qui n’a jamais vraiment su quel était son lectorat et son audience faute d’être capable de proposer une ligne à la fois courageuse et cohérence, Corcuff fait le tour des popotes médiatiques son cartable sous le bras en bon élève ; nul doute : il finira chez Ruquier, Finkielkraut, Taddéï et tous feront des choux gras de cet ouvrage qui ne sert les intérêts que des salauds qui, sans vergogne, sévissent dans les médias de nos milliardaires et ceux d’Etat, France Culture en tête, radio sournoise « comme c’est pas permis !».

Face à ce que Corcuff qui croit avoir décelé à propos de ce qu’il croit pouvoir nommer le  « confusionnisme » comme d'autre le "populisme", Corcuff le socialiste-libertaire non révolutionnaire (nouvelle catégorie politique ?), Corcuff oppose à ce confusionnisme… la Collaboration ou le collaborationnisme, les deux pieds dans le plat.

Comme quoi : qui croyait prendre (dénoncer la bête immonde) est pris ! Un grand classique.

 

 

                Déjà mobilisé pour voter Macron au second tour contre MLP en 2022 afin d’éviter le pire, selon ses dires - tout socialiste libertaire qu’il est (Non, on ne ricane pas !) - et alors que personne ne lui demandait et ne lui demande quoi que ce soit,  avec cet engagement ferme qui est le sien et qui n’intéressera que les tenants de la mort d’élections dignes de ce nom, cet enseignant des filles et des fils de la bourgeoisie rejoint là une clique trotskiste des années 68 dont les membres finiront animateurs télé et radio ou ministre d’un gouvernement social-démocrate à la sauce PS ; « la fausse gauche »…  le cancer de notre République anti-populaire.

A quand un Corcuff chroniqueur alors ?

A ce Corcuff (fils de colons français d’Algérie - il est né à Oran en 1960), un temps actif sur Médiapart, politiquement instable (son engagement politique débutera au PS et finira chez les Anarchistes une fois passées les portes de tous les partis et mouvements intermédiaires et transitoires), « dur à la comprenette » donc, on lui saura toutefois gré d’être un universitaire qui sort rarement de son placard. Il faut dire que cet enseignant proudhonien, finalement social-démocrate (Bonjour le confusionnisme à la puissance 10 !) n’a toujours pas pris conscience, faute de courage et d’un authentique engagement politique à gauche avec toutes ses conséquences pour chacun d’entre nous… du fait suivant : seule une crise morale, politique et institutionnelle de grande ampleur (car MLP ne peut pas occuper ni l’Elysée ni Matignon puisque tout ce qu’elle représente, elle et ses « troupes de l’ombre » l’interdisent ! - on sera d'accord là-dessus) issue des urnes, votes et abstention compris, permettra de faire advenir une véritable alternative à la fois sociale et écologique dans l’acception la plus ample de cette épithète ; en effet , l’écologie touche tous les domaines de l’existence humaine de la naissance à la mort.

Mais Corcuff, les crises... il n'aime pas ; il les redoute tout socialiste-libertaire qu'il est ! Aussi, le questionnement suivant ne peut ne pas être le sien : "Est-ce que mon petit train-train quotidien, est-ce que mon confort de vie matériel seront remis en cause ? Si oui, à quel degré ? Est-ce que je pourrai toujours me rendre à Science-Po pour y faire le malin ?" ; questionnement d'un embourgeoisement in-assumable, bien évidemment. 

                Contribuant à la faillite de la pensée de gauche, avec ce nouveau positionnement, et parce qu’il sait comme nous tous, qu’aujourd’hui, il n’y a pas trente manières de « montrer patte blanche » Corcuff, compagnon de route du site Conspiracy Watch (site de délation de tous les ennemis du mensonge - oui, oui ! du mensonge ! - qui, souvent plus proches de la vérité que n'importe quel salarié des médias, en inquiètent plus d'un... en particulier l'animateur esseulé et sans qualification de ce site israélien), ce matin-là, sur France Culture, face à un Guillaume Erner sans importance, sans conséquence, animateur interchangeable à souhait (sur FC les médiocres sciemment recrutés font la queue pour occuper cette tranche horaire – le 7-9 -), en un quart d’heure et beaucoup moins encore qu’il faut pour le dire…

Corcuff a donc fait le choix, tout de go, de se lancer : Corcuff sort du bois et décide enfin d’en croquer.  Et il en croquera, pour sûr !

Voyez ! Il est déjà de la famille…  

Laquelle ?

Analysez donc ce que ce Corcuff, toute honte bue (même si... balbutiant, les yeux baissés, dos vouté, tête dans les épaules - car Corcuff sait qu'il vend son âme au diable), nous servira comme menu du jour… ce matin-là, sur France Culture, face à une rédaction qui n’en demandait sans doute pas tant :

- Notez son association "Gilets-jaunes et antisémitisme" ; l’association la plus scélérate qui soit car la plus instrumentalisée qui soit par des individus sans morale.

- Notez son désir d’associer tous les acteurs de la ré-information sur Internet aux hurluberlus complotistes  (il est vrai que l’info des médias dominants spécialistes du mensonge par omission et des fakenews est tellement plus satisfaisante !)

- Notez aussi son désir d'associer les mouvements décoloniaux et autres Racisés au désir de séparatisme ; là, "Corcuff le sociologue" décide sciemment de s'en prendre aux effets et non aux causes (il est vrai que les ennuis commencent lorsque l'on nomme les causes et les personnes derrière ces causes : tous les universitaires savent ça !) ; les causes ? Un racisme endémique dont sont victimes nos compatriotes issus de notre histoire coloniale et du pillage des richesses du sol africain par les pays du Nord à coups d'injonctions corruptives de son personnel politique : prendre l'argent ou mourir. 

- Rouges-bruns,  tous les acteurs qui refusent une gauche sociétale complaisante, roublarde et lâche !

        Et puis Alain Soral, l'auto-didacte, cible privilégiée des universitaires des sciences sociales ; il faut bien reconnaître que sa "sociologie profonde" n'a de cesse  intellectuellement et factuellement de les humilier tous depuis 10 ans.

Et enfin, la boucle bouclée… Corcuff nous présentera un Zemmour islamophobe et négro-phobe tout en se gardant bien de le désigner tout simplement raciste (le racisme est un délit pas l'islamophobie : vous comprenez maintenant la manoeuvre de Corcuff)… alors qu’il n’a pas de scrupule à recourir à l’accusation d’antisémitisme (délit proche d'un crime par les temps qui courent) en ce qui concerne tous ceux qui se refusent au mensonge sous prétexte que la vérité des faits et des responsabilités est aujourd’hui jugée antisémite ; mais pas seulement  : elle est aussi qualifiée de complotiste, de populiste et de fasciste.

 

                Assimiler toute critique de la Banque et de l'Argent, tout en y associant la figure archétypale des Rothschild,  à de l'antisémitisme...

Prétendre que la motivation première de Charlie Hebdo ( l'équipe de la nouvelle génération principalement, un temps sous la direction de Philippe Val) c'est le libre exercice de la liberté d'expression (en cela, affirmer qu'en étant "Charlie" on défend cette liberté)... 

C'est faire le constat suivant :  mou du genou, Corcuff s'est laissé intimider par vingt années de propagande au service d'une instrumentalisation de la lutte contre l'antisémitisme (après une période d'instrumentalisation de la lutte anti-raciste) ; et plus récemment, il a tout simplement choisi de ne pas voir, de ne pas comprendre ( parce cela s'avérerait sans doute trop anxiogène), que la défense de la liberté d'expression a pour motivation première la libre circulation de la parole raciste dans les médias de masse avec Zemmour, Finkielkraut et la "bande à Causeur" comme figures de proue de cette parole... 

Car aujourd'hui, difficile d'ignorer (impossible de penser que cela aurait échappé à Corcuff), qu'il n'y a pas de "carrière" pour quiconque dénonce ouvertement ces deux manipulations (détournements) :  lutte contre l'antisémitisme (CRIF) et défense de la liberté d'expression (Charlie Hebdo) ;  et comme un fait exprès, cette dénonciation est totalement absente des médias où ces deux "détournements" sévissent... de France Culture à C-News.

Décidément, pas folle la guêpe Corcuff ! Au moins sait-il qui et ce qu’il faut craindre. Corcuff a quelques bases quand même !

Un coup de griffe au passage sur Trump (car Corcuff n'oubliera personne et surtout pas ceux qu'il ne faut pas oublier quand on veut plaire et complaire - là encore, en bon universitaire lâche et veule, il s'en prend aux effets et non aux causes), les médias comblés (depuis 4 ans ces médias n'ont jamais trouvé un seul commentaire positif à adresser à ce Président élu par près de 80 millions d'électeurs ; il augmentera son score à l'occasion de sa tentative de ré-élection voilà quelques mois) ; coup de griffe qui n'explique rien, qui n'éclaire rien mais qui s'impose à tous ceux qui souhaitent "en croquer" de la légitimité médiatique. 

Après Zemmour, Corcuff  prendra soin d’épargner tous les autres leaders de la parole raciste dans les médias de masse, véritables complotistes anti-humanistes pour une partie d’entre eux - les adeptes de la dénonciation de la menace du complot dit du « grand remplacement » en particulier : Finkielkraut, E. Lévy, Goldnadel, Bercoff, C-News, Pascal Praud, une gourde porte-micro de Zemmour qui répond au nom de Christine Kelly, Sud Radio (il y est allé vendre son ouvrage - radio confusionniste par excellence pourtant !), le Figaro, Marianne, Atlantico, le Parisien en la personne d’une adjointe à la direction de son service politique (une adjointe aussi moche dehors que dedans), omniprésente sur France Info, la radio de l'Elysée, pourfendeuse des Gilets jaunes des mois durant et des populations de nos quartiers populaires.

C'est une voie maintenant royale qui s'ouvre à Corcuff (adepte des films de Brad Pitt - la virilité qu'il lui manque ? - et de playstations - retour du refoulé ado-adulte) : bonjour les dégâts !) puisqu'il coche toutes les cases. 

               Fini le temps des sacrifices donc ! Corcuff, l’universitaire sans qualité, sans courage (rappelons-le : "socialiste libertaire"- les années passant... Corcuff a donc fini par botter en touche politiquement) se rebiffe en faisant la manche et du pied à plus lâche que lui et aux plus salauds que les salauds (pourquoi faire les choses à moitié !), à des années lumières de ses engagements passés.

Pour un Corcuff et son maigre salaire d’enseignant (comme si un universitaire de la trempe d’un Corcuff méritait un salaire supérieur à celle d’une infirmière ou d’une aide-soignante à utilité sociale égale), être « authentiquement de gauche », ça va un temps car le prix à payer est sans doute trop lourd : bannissement et relégation professionnelle.

Médiocrement logé dans une ville "pour rien" (du côté de Nimes)…  On l’aura donc tous compris : la soixantaine passée, Corcuff veut du standing, de la surface pour s'y mouvoir seul mais fier ; Corcuff aspire à ce qu'un esclave auto-entrepreneur de chez UBER le serve à domicile sur un simple coup de fil ; fringues de marque, environnement design, écran-télé dernier cri, une nana de 30 ans sa cadette dans son lit et dans sa salle de bains au bidet aujourd'hui désert (étant donné son physique et son maintien, la tâche ne sera pas aisée) et un 4X4 bien pollueur à raison de 30L aux 100 : la totale... totalisante et totalitaire du culte de la marchandise.

Or, rappelons qu’il n’y rien de plus abject que la recherche du confort, du standing  quand on se dit de « gauche » et proche des plus faibles de nos compatriotes ! Cette aspiration-là est purement et simplement dégueulasse car son assouvissement ne peut pas ne pas se faire sur le dos de millions d’êtres humains exploités et humiliés !

              Un fonctionnaire des universités dit "de gauche" est sans excuse lorsqu’il rejoint une doxa et un impératif catégorique mensongers et sans morale, pourfendeurs de tout espoir d’alternative quelle qu’elle soit tout en proposant aux acteurs en charge de la propagande de cette doxa et de cet impératif, de leur livrer, tout simplement (et pas moins), sans distinction, sans discernement, sans nuance, faisant fi de la nature du projet de ceux qu'il s'apprête à servir (et qu'il ne peut ignorer bien évidemment... d'où le fait que Corcuff soit sans excuse) et que l'on doit sans hésitation tenir responsables de l’impasse dans laquelle notre société n’en finit pas de s’enliser et de crever sur pied... de leur livrer donc en pâture à une opinion public cérébralement à genoux après des années de désinformation, et par l'intermédiaire des médias publics et privés déjà occupés à la même tâche depuis quarante ans, tous ceux qui cherchent une autre voie, pour individuellement ou collectivement, selon les cas, échapper, mettre un terme à leur humiliation, à l'asphyxie et à une mort sociale certaine, comme d’autres en d’autres temps en ont livrés... qui des Communistes, qui des syndicalistes, qui des Gaullistes, qui des Juifs, qui des Nationalistes-indépendantistes algériens et autres porteurs de valises...

Et combien d'autres encore !

 

***

 

            Serait-il maintenant vraiment temps de rebaptiser la place de la Concorde « place de la Révolution » et d’y acheminer à nouveau, la Grande Lame… dans sa version pivotante… orientée vers l’Est au petit matin, à la fraîche, puis plein Sud à Midi et enfin, à l’Ouest… afin que toute la journée durant, son métal, celui de sa lame, puisse scintiller, un panier à ses pieds ;  panier sanguinolent cela va sans dire mais tellement mieux en le disant.

Et que tous y crachent leur tête ! 

Oui ? Non ?

 

          "Maximilien, vite, reviens !"...

 

________________________________

 

Droit de réponse de Philippe Corcuff ?

 

                  

 

Sans doute Corcuff se rachète-t-il in extremis avec son usage du terme "hybridation" en ce qui concerne l'identification des problèmes, de leurs causes et de leurs remèdes ; ce qui lui permet, in extremis, encore une fois, de sortir d'une grille de lecture du réel et de l'action politique qui lui est rattachée et qui, avec Corcuff date trop souvent, hélas, des années 70 ( c'est l'effet "Daniel Bensaïd") : 80% de non-dit ( l'impensable) face à 20% d'agitation et de hurlement qui se sont très vite avérés inopérants. 

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